Jackie se conditionne dans sa voiture, avant d’entrer dans le palais de justice pour rencontrer avec Kevin, le conciliateur qui s’occupe de leur divore.
Jackie/radio : J'ai l'expérience, les outils, et les ressources dont j'ai besoin. J'y ai réfléchi, et suis préparée à tous les problèmes. Je souris et je cultive le sourire de l'intérieur. Je peux faire un superbe travail. Mon sourire dit oui à mon succès. Je peux faire un superbe travail. Mon sourire dit oui à mon succès. Ton succès est ton...
Dans le bureau du conciliateur.
Conciliateur : Je dois le remettre à vous deux. Je ne pensais pas que nous arriverions jusque là. Excellent travail pour un terrain d'entente.
Jackie : Nous avons fait un superbe travail
Kevin : Superbe. Vraiment ?
Jackie : Oui. Regarde nous. Il y a une semaine, on se parlait à peine. Maintenant, nous parlons et avons des petits documents avec des petits onglets.
Kevin : Tu as besoin d'un stylo ?
Jackie : Non.
Conciliateur : Nous avons encore un point à aborder. Par la loi et sous peine de parjure, l'un d'entre vous a-t-il caché des atouts secrets ?
Plus tard.
Jackie : J'aurais du dévoiler la boîte de diadèmes en diamants en dessous de notre lit.
Kevin : Et tous mes lingots d'or.
Jackie : Tu crois qu'on a fini ? Nouvelle voiture.
Kevin : Calme toi. Elle est d'occasion. La Jeep marche toujours ?
Jackie : Ouais. Je mourrais avant cette chose. C'est un tank. Tu récupères Fi tôt demain ? Elle a maths à 7h. Elle est en difficulté.
Kevin : Je ne sais pas pourquoi. Elle aime l'école. Elle aime les maths.
Jackie : Elle n'aime pas multiplier les fractions. Il faut que j'apprenne ça aussi, encore une fois.
Kevin : Tu es meilleure en maths que moi.
Jackie : Ça ne veut pas dire grand-chose.
Kevin : Il y a des travaux sur la FDR. Tu sais comment sortir d'ici ?
Jackie : Ouais, je vais trouver.
Kevin : Suis-moi.
Dans sa voiture, Jackie écoute à nouveau des cours de motivation.
Radio : Je suis très respecté, apprécié. Et je mérite l'amour et l'appréciation...
Jackie : C'est bon, on en a assez de ça. Je peux faire...
Un choc, un airbag qui se déclenche, Jackie se réveille à l’hôpital.
Jackie : Salut, bébé.
Kevin : Es-tu droguée ?
Jackie : Excuse-moi ?
Kevin : Tu m'as entendu. Qu'as-tu pris ?
Jackie : Rien du tout.
Kevin : Tu as souri toute la matinée, puis tu me rentres dedans. J'aurais dû me douter que c'était de la comédie.
Jackie : Ce n'était pas ça, Kevin. C'était un putain d'accident.
Kevin : Je ne peux pas le croire.
Zoey et Thor les surveillent de loin.
Zoey :Nous devrions aller là-bas.
Thor : Pas ça. Aucun tag-backs.
Jackie : Sans un médiateur, tu es un putain de trou du cul, tu sais ça ?
Zoey :Et si c'était moi ?
Thor : Si c'était toi, j'oublierais.
Kevin : C'est facile pour toi. Je ne sais pas pourquoi tu es en colère.
Jackie : Je suis en colère parce que tu me hurles dessus
Kevin : Je ne crie pas.
Jackie : Ok, donc tu es un trou du cul qui parle fort.
Zoey :J'y vais. Je rentre.
Jackie : Oh, je n'y crois pas.
Kevin : Tu n'y crois pas ?
Jackie : Oui, c'était un putain d'accident, Kevin. C'est moi qui suis à l'hôpital.
Kevin : Tu es toujours à ce putain d'hôpital. Quand je me suis réveillé ce matin, je me suis dit tu te lèves, tu vas affronter ce rendez-vous, et après, tu peux t'éloigner d'elle. C'est tout ce que je voulais, m'éloigner.
Jackie : Vraiment ? Parce que tu m'as demandé de te suivre.
Kevin : Oh, bien. Nous sommes tous là. De nouveau ensemble.
Zoey :Salut. Un policier attend aux admissions pour finir le rapport d'accident. Sauf si vous voulez rester avec votre... Jackie.
Kevin : Non, elle est toute seule.
Zoey :Nom ?
Jackie : Non.
Zoey :S'il vous plait ? C'est inestimable. C'est comme Steve Jobs faisant ses courses à l'Apple Store. Pense à tout ce qu'on peut apprendre. Âge ?
Jackie : Donne moi ce graphique. Et ça a intérêt à n'être que des fluides.
Zoey :Ca l'est. Tu étais super déshydratée. Ton airbag t'a mise KO pendant 20 minutes.
Jackie : Zoey, j'ai eu un coup du lapin et j'ai une côte froissée. Fais-moi sortir, s'il te plait.
Zoey :Je ne peux pas faire ça.
Jackie : Donc j'attends ? Vraiment ? Je vais attendre... J'attends un médecin ?
Zoey :Oui. Et tout le monde a un peu peur de toi. Donc peut-être un peu moins... Un peu plus... Puis-je ? Trois secondes de plus. Tu sais ça. Je veux juste que tu te sentes à l'aise. Tu peux me demander n'importe quoi. Bip. 37° Normal.
Akalitus : Les signes vitaux sont bons.
Jackie : Je sais. Tout ce que tout le monde dit, je sais.
Akalitus : Zoey va prendre ta pression sanguine.
Jackie : Tu peux faire mieux que ça. Sois une infirmière une seconde et oublie la pression sanguine. Allez-vous prélever mon sang et l'envoyer à Kevin ?
Akalitus : Je ne peux pas légalement envoyer du plasma par courrier.
Jackie : Prends le. Je suis sérieuse. Je suis presque à 10 mois de sobriété. Les 10 mois les plus longs de ma vie entière.
Akalitus : Que s'est il passé ? Pourquoi il est...
Jackie : J'ai cartonné sa voiture en sortant de chez l'avocat. Cela signifie que je suis shootée ?
Akalitus : Tu n'as rien à prouver.
Jackie : Apparemment si. A chaque fois que je merde quelque chose, je dois prouver que je suis clean encore une fois. Tourniquet. Tourniquet.
Akalitus : Il faut qu'un docteur t'examine avant que tu te lèves.
Jackie : Je ne peux pas rester assise et regarder les autres faire mon travail. Je perds l'esprit ! Putain ! Vraiment ?
Akalitus : Les infirmières sont les pires patients.
Eddie : Tu sais quoi ? Je dis que si tu portes des chaussures, je ne veux pas voir tes orteils.
Thor : Je suis d'accord. Jamais.
Eddie : Bien, ne jamais dire jamais.
Thor : Je dirais jamais. Je dirais que je préfère dormir avec une femme que porter des chaussures avec les orteils.
Eddie : Ne bouge pas.
Thor : Je suis désolé. Tu viens de te cacher derrière moi ?
Eddie : Oui. J'apprécie ça. Je vais payer les chewing gum. - Monsieur, pour son chewing gum.
Thor : Merci. Haleine fraiche pour tous.
Coop : Très bien mon pote. Tu dois trainer ici parce que les gars du CT ne sont pas aussi efficaces que moi. Nous allons vous emmener là-bas très bientôt.
Carrie : Oh mon dieu. Merci. Peu importe combien d'alarme je mets, mon corps refuse de se réveiller tôt.
Coop : Comment as-tu pu m'envoyer un message pour me dire de te couvrir si tu dormais ?
Carrie : J'ai pré-écrit le message la nuit dernière en cas. Donc, j'étais genre, "Quoi ? Envoyer." Et puis, j'ai eu deux heures de sommeil en plus ce qui était incroyable puisque tu es incroyable. Tellement incroyable. Donnes m’en un. Quoi ? Tu es en colère contre moi.
Coop : Non.
Carrie : Si. Tu es en colère contre moi.
Coop : C'est juste... Ça a été un peu fou. CT est de retour. J'ai trois patients qui ne sont pas ...patients. Ici, nous avons les box 2.
Carrie : Absolument. Box 2, je suis dessus.
Carrie : Putain.
Jackie : Non. Vraiment ? Où est Coop ? Coop ! Coop, où es-tu ? Coop !
Carrie : Ok, j’y suis presque. Merde. Comment je fais pour monter ce lit ?
Jackie : Thor !
Carrie : Peux-tu t’occuper de cela ? Cette chose est bête.
Thor : Bien sûr. Cache toi derrière moi, passons toutes vos machines. Je suis le géant de tout le monde. Son cœur est fait de pierre. Ecrit cela sur sa charte.
Carrie : Oh mon dieu. Tu es si marrant. Merci.
Jackie : Jesus Christ. Ecrit ça... le patient ne présente aucun signe de blessures internes après l'accident. Puis tu me dis que j'aurai peut-être des douleurs, donc je devrais prendre des calmants. Puis tu signes pour que je puisse sortir.
Carrie : Vendu. Je vais te donner quelque chose pour la douleur je te ferai une prescription plus tard. Es-tu familière avec l'Oxy ?
Jackie : Uh, tu plaisantes hein ?
Carrie : Pardon. Bien sûr que tu l'es. Tu es une infirmière. Prends en deux. Quand tu seras chez toi, va prendre un bain chaud, tu auras l'impression d'être sur une plage au Costa Rica. Ne merde pas avec le dosage.
Jackie : Wow.
Carrie : Oh, tu n'es pas allergique à quoique ce soit, n'est-ce pas ? Sauf une coupe de cheveux très chère ? Je rigole. Tu es vraiment jolie. Tu devrais sourire plus souvent.
Jackie : Merde.
Frank : Je sais. Je fais cet effet sur beaucoup de personnes. Je suis le sergent Frank Verelli. Je viens de parler avec votre ex mari. J'ai besoin de votre permis de conduire, s'il vous plait.
Jackie : Oui, bien sûr. Ok, le voici.
Frank : Merci. Vous allez bien ?
Jackie : Ouais, je vais bien. Ex-mari. Personne ne l'avait appelé comme ça encore.
Frank : Ah, encore fraîs. Depuis combien de temps êtes-vous divorcés ?
Jackie : Oh, je ne sais pas. Deux heures je pense. Un peu moins.
Frank : C'est pour ça que vous l'avez percuté ?
Jackie : Non, c'était un accident, officier.
Frank : Allez, vous vouliez le faire. Un petit peu ? Juste un peu ?
Jackie : Vous êtes en train de flirter avec moi ?
Frank : Eh bien, c'est juste mort. Mais c’est récent pour vous, donc je vais vous laisser faire une pause, ok ? Oh, j'ai compris. Bon, très vite. Donc, Jackie Peyton, qu'est-ce que vous avez fait ?
Un patient est amené en urgence.
Ambulancier : Son nom est Roger. Il est inconscient. Homme de quarante ans restant debout dans un autobus à deux étages et cloué par un panneau avec une interdiction de tourner à gauche.
Prentiss : Yo, j'ai besoin d'une infirmière ici !
Jackie : Désolée, je dois y aller.
Jackie : Pendant que tu y es. Merci.
Prentiss : Il saigne du front comme un goret.
Jackie : Oh, oui, il saigne énormément.
Prentiss : Je veux avoir un CT pour une consultation neurologique. Vous avez mon agrafeuse ?
Jackie : Oui, juste là. Roger, mon prénom est Jackie. Bienvenue à New York.
Prentiss : Qu'est-ce que c'est que cette merde ?
Jackie : BP de 70 à 40, il nous lâche. Les gars, ne partez pas. Avez-vous plus de renseignements ?
Ambulancier : Pas de médicaments. En bonne santé. Jamais venu dans un hôpital.
Prentiss : Sa poitrine est claire. Sons de respirations bilatérales. Tournons le sur le côté, pour voir si nous n'avons rien manqué. A trois. C'est parti. Un, deux, trois.
Zoey :Aïe, qu'est-ce que c'est ?
Jackie : C'est un souvenir de l'Empire State Building dans son dos.
Ambulancier : On a manqué ça.
Prentiss : Tu penses ? C'est assez profond. Quel problème je vais avoir si j'enlève ça ?
Jackie : Beaucoup. Ne le fais pas. Zoey, redressons le sur le côté pour ne pas aggraver. J'appelle la chirurgie.
Prentiss : Les touristes aiment toutes ces merdes... Empire State Building, la Statue de la Liberté.
Zoey :J'ai fait la Statue de la Liberté trois ans d'affilé pour Halloween, et je suis née là-bas.
Prentiss : As-tu eu quelque chose ?
Jackie : Les trous du cul d'en haut ne répondent pas. Attendez les gars. Le bloc opératoire n'est pas prêt. Où allez-vous ?
Prentiss : Je vais me présenter. Ils vont faire de la place, croyez moi.
Zoey :Va t’asseoir, tu sors d'un accident de voiture.
Frank : Salut. Donc tu es infirmière. C'est bon. C'est la même chose qu'à la station. Vous voulez vous asseoir, reprendre votre souffle, peut être manger ou parler à votre gosse. Et puis 3 mètres plus loin, la vie de quelqu'un d'autre se termine. J'ai deux enfants. Garçons. Ils sont magnifiques. La garde conjointe. Moi et ma femme, nous sommes de vieux professionnels.
Jackie : Vous avez besoin de moi pour remplir quelque chose d'autre pour votre formulaire ou autre chose ?
Frank : Non. C'est fini. Je peux vous inviter à dîner ?
Jackie : Je ne peux pas maintenant.
Frank : C'est bon, je ne suis pas libre avant 13h.
Jackie : Je ne sais pas quoi dire.
Frank (il lui donne son n° de téléphone): Au cas où.
Zoey :Comment te sens-tu ?
Jackie : Je vais bien, Zoey.
Zoey :Tu veux aller déjeuner ?
Jackie : Pourquoi tout le monde me demande d'aller manger ? Tu sais quoi ? Oui. Où veux-tu aller ?
Zoey :Donc, j’attends mon Thé Latte Venti Awake et je pensais : "Comment trouver un appartement ?" Et je pense que je l'ai dit à voix haute parce qu'un gars derrière moi a dit: "J'ai un appartement." Est-ce que c'est inconscient ?
Jackie : Je suis contente que New York soit magique pour tant de personnes.
Zoey :Presque arrivées. Techniquement, c'est un studio plus.
Jackie : Plus quoi ?
Zoey :Je sais. Donc j'ai donné à un gars 500$ pour me le garder. Mais je ne voulais pas signer quoique ce soit jusqu'à ce que je le vois. Donc ?
Jackie : Oui, c'est bien, Zoey. Je n'ai jamais vécu toute seule, donc... C'est bien, vraiment. Signe le papier.
Zoey :Vraiment ? Vraiment vraiment ?
Prentiss : J'ai enlevé un petit monument d'un grand homme, énervé quelques chirurgiens et changé ma journée pourrie. Je dis que j'ai gagné ce souvenir.
Akalitus : Remplir les formulaires est une grande partie de ta journée pourrie. Et j'aimerais beaucoup en voir plus.
Prentiss : Donc tu veux parler de mon rapport.
Akalitus : J'espère que vous sauverez des gens et remplirez vos rapports afin que nous soyons financés pour travailler comme ça. Maintenant, si tu voulais prendre ces dossiers...
Prentiss : Ok, ok, j'ai compris. Et ça ? Mettez cette merde sur mon bureau.
Coop : Démarrage d'une Hep-Lock à 17h. Les résultats du laboratoire ne sont toujours pas arrivés. Suivi par une femme de ménage dont j'ai complètement oublié le nom.
Zoey :Son nom était Melinda. Tu as l'air fatigué.
Coop : Je suis épuisé, mais 14 personnes m'ont remercié aujourd'hui.
Zoey :Je peux rester plus tard si ça t'aide.
Coop : Non c'est bon. Sors d'ici.
Zoey :Merci, Dr. Cooper.
Coop : 15.
Carrie : Un gars attend de savoir comment va sa femme. C'est celle qui est tombée de l'escalator.
Coop : Elle sera dans un fauteuil roulant pour au moins six mois.
Carrie : Je sais. C'est horrible. Tu lui dis ?
Coop : Non.
Carrie : S'il te plait ? Je rigole quand je suis nerveuse.
Coop : Je ne veux pas être un con, mais il y a 5 000 personnes qui tueraient pour avoir ce poste. Être docteur n'est pas donné à tout le monde.
Carrie : Excuse-moi ?
Coop : Tu n'as pas entendu ou tu es énervée ? Je demande parce que j'ai du mal à te comprendre.
Carrie : Mec, tu n'es pas le seul dans le monde à avoir fait médecine. Dégage de là, ok ?
Coop : Ok, attends.
Carrie : Oui. Si tu ne peux pas le faire, je le ferai.
Coop : Par cela tu veux dire...
Carrie : Tout.
Thor : Oh, c'est si adorable. Des docteurs qui jouent au docteur.
Coop : Tu lâches au bout de trois ? Un, deux, trois.
Jackie : Tu ne rentres pas chez toi?
Prentiss : Quoi de neuf ?
Jackie : J'ai vu que tu étais débordé, mais nous sommes à court d'infirmières. Il n'y a jamais de bon moment pour soulever cette question. Elles font tout fonctionner ici et il en faudrait davantage.
Prentiss : Le gel des embauches.
Jackie : Je sais.
Prentiss : Bien, si tu as besoin de plus de personnes, tu vous les engages et je signerais après.
Jackie : Tu le ferais ?
Prentiss : Oui. Si nous sommes débordés et que vous avez besoin de commander quelques tests, faites le. Prenez les bonnes décisions et ne me donnez plus toute la paperasse, ok ?
Eddie : J'ai entendu.
Jackie : C'était rien. Tu me cnnais, je rebondis difficilement.
Eddie : Ouais, j'ai vu Kevin, et j'ai pensé que je devrais rester à l’écart.
Jackie : Tu n'as pas à te cacher.
Eddie : Tu veux quelque chose ?
Jackie : Non, c'est bon. Mon dieu, c'était une journée de merde. J'ai signé 400 papiers, mis fin à mon mariage, lui ai donné la garde partagée, et ce flic me drague au pire moment possible. Je ne sais pas. Ces merdes n'arrivent qu'à moi.
Eddie : Bien, mon conseil... Prends ton temps. Ne te précipite pas. Ne te conduis pas comme quelqu'un d'autre.
Jackie : Qu'y a-t-il avec le ton ?
Eddie : Pas de ton.
Jackie : Non, il n'y a vraiment pas de tons. Je viens pour parler avec mon ami.
Eddie : Ok, j'ai compris.
Jackie : C'est ce que tu es, hein ?
Eddie : Tu sais quoi Jackie ? J'adorerais m'asseoir avec toi un jour, et signer quelques documents qui clarifieraient ce que tu es vraiment. Gloria. On peut vous aider ?
Akalitus : Je ne sais même plus ce que je suis venue chercher.
Jackie : Prends tout le temps dont tu as besoin. Je ne le sais pas non plus.
Eddie : Tu sais toujours exactement pourquoi tu fais quelque chose. Comme si tu ne savais pas qui je suis.
Akalitus : Oui ! Un tube en plastique. Oh, merde. Ce n'est pas ici.
Jackie entre dans une pharmacie.
Pharmacien : Désolé. Je savais qu'on en avait encore d'autres. Une question sur comment les utiliser ?
Jackie : Non, j'ai l’habitude. Je souffre du dos.
Pharmacien : Bien.
Jackie : Merci.
Jackie a téléphoné à Frank.
Jackie : J'ai pensé qu'un dîner était une trop grande pression.
Frank : Donc j'ai pensé au café.
Jackie : Tu as toujours l'air très surpris.
Frank : Bien, je vais être honnête avec toi. J'ai de très bons instincts et j'ai pensé que j'étais mort sous la pluie.
Jackie : Bons instincts, mauvaise écriture. Tu devrais être docteur.
Frank : Tu vois ? J'aime ça. J'aime quand un compliment sonne comme une insulte. C'était mon père. Ma mère était italienne. Elle était la seule à claquer les torchons et dire à tout le monde de s'essuyer les pieds.
Jackie : Ouais, ma mère était une exécutrice. Et une buveuse.
Plus tard.
Frank : Tu viens d'une grande famille ?
Jackie : Vous êtes allés tous les deux en thérapie ?
Frank : Oui, ça nous a aidés. Nous avons rompu beaucoup plus vite. Avec moins de problèmes, tu vois ? J'y vais une fois par mois pour me maintenir. J'y vais une fois par mois aussi. J'aime la zumba.
Jackie : C'était une vision dont je n'avais pas besoin.
Frank : J'ai pris un cours de nuit sur le cinéma mondial à NYU. Je pensais rencontrer des personnes. Et par personnes, j'entendais des femmes. Je regardais un film sur les enfants brésiliens. Tu l'as déjà vu ? "Pixote". Tu l'as déjà vu ? Non. Il te donnera envie de te tuer.
Jackie : "Pixote". Je vais l'enlever de ma liste.
Frank : Non "Pixote."
Jackie : Comment épelles-tu "Pixote" ?
Jackie : Ce saignement de nez ne s'arrête pas. Alors ça va se propager sur tout le devant de ma nouvelle petite et jolie robe "premier jour d'école" et j'ai passé la première journée dans le bureau des infirmières. Ils doivent me donner un vieux t-shirt pour la perte et la trouvaille.
Frank : Cette histoire est presque trop pathétique à raconter.
Jackie : Quoi ? Ce n'est pas vraiment le moment.
Frank : Quoi?
Jackie : Oh, mon Dieu, Kevin va déposer les enfants. Putain. Je vais être très en retard.
Frank : Mais non.
Frank : Donc, tu veux le faire ? Moi, oui.
Jackie : Il y a quelque chose que tu dois savoir. Je suis une ancienne toxicomane. Je travaille 70 heures par semaine. J'ai deux filles.
Frank : Donc, c'est un rendez-vous.