15ème jour en centre de désintoxication pour Jackie. Jackie écrit sans relâche et passe la nuit sur le cahier donné par Laura.
Le matin du 16ème jour, Laura vient la chercher.
Laura : Vous vous joignez à nous ?
Jackie : Absolument.
Wayne : Donc vous avez écrit tout ça la nuit dernière?
Jackie : Yeah, étapes quatre à huit. Et j'ai lu l'étape cinq à un employé, Jim. Donc il sait tout.
Wayne : Qu'est ce que tu veux, une étoile en or? Tu veux partir ?
Jackie : J'ai essayé de faire de mon mieux depuis que Grace est venu me voir. - Je veux aller mieux.
Wayne : Ce n'est pas un putain de compte rendu.
Jackie : Ecoutez, vous avez dit de l'amener au groupe. Je l'amène au groupe.
Laura : D'accord, nous l'avons. Tu as quelque chose à dire ? Pourquoi est ce que tu essaies de sauter les étapes ?
Jackie : Parce que j'ai besoin de partir. J'ai besoin d'être avec ma fille. Et je sais que vous allez tous me sauter à la gorge, mais si ton enfant arrivait avec deux yeux noirs, tu resterais là à ne rien faire?
Trish : Oh mon Dieu. Quelqu'un a frappé ta fille?
Jackie : Non, de l'eyeliner partout.
Trish : Le maquillage est une magnifique chose. J'ai volé du mascara quand j'étais petite. Ça a changé ma vie.
Jackie : Ecoutez, c'est super. Mais l'eyeliner m'a foutu la trouille.
Laura : Jackie, vous êtes à la moitié de votre cure de désintox.
Jackie : La moitié dans deux jours, je sais. Mais j'ai besoin de partir et j'aimerais avoir votre accord.
Laura : Vous voulez tout. Vous voulez être en détox, vous voulez partir de détox. Je ne pense pas que quelqu'un ici vous donnera son accord.
Trish : Je vais te donner un truc.
Jackie : Si mon enfant venait ici portant une machette, diriez-vous "Fi, va-t'en".
Charlie : J'ai fait ça une fois. La machette et l'eyeliner noir. Mes parents ne faisaient rien et regarde moi maintenant.
Laura : Vous cherchez quelqu'un pour vous dire que c'est ok de faire la mauvaise chose. Ce n'est pas l'endroit. Peut-être que l'eyeliner est juste l'eyeliner.
Jackie : Ouais, eh bien, je ne suis pas prête à attendre et voir.
Wayne : Donc tu es prête à partir parce que tu es un putain de cas, mais je dois rester ici deux semaines de plus. Je dois me lever.
Laura : D'accord, Wayne, svp asseyez-vous. D'accord, Charlie, non. Arrête ça. Mets ça ailleurs. Cinq minutes de pause. Allez fumer, restez dans le coin, baladez vous. N'importe quoi que vous ayez envie. McMurphy. Pourquoi ne pas venir dans mon bureau quand on en aura fini ici ?
Jackie : Quand on en aura fini ici, j'en aurai fini ici.
Charlie : Je n'arrive pas à croire que tu partes de cet endroit avant moi. 5 jours de plus ici. On se voit à l'extérieur ?
Jackie : Ouais, on se voit dehors.
Dans le bureau de Laura.
Laura : Contre avis médical, c'est comme ça que tu pars d'ici.
Jackie : Rien de ce que j'ai fait ne compte ?
Laura : Je suis sortie de Hazelden avec deux cartouches de cigarettes et un grand sourire. A la minute où ma voiture a quitté le sol, j'ai commencé à transpirer à travers mon t-shirt. J'ai roulé à 25km/h pendant une heure.
Jackie : Eh bien, vous n'êtes pas moi.
Laura : Oh, ouais, je sais. Parce que je ne suis pas infirmière. Parce que j'ai un enfant, pas deux. Tire toi de cette merde, Jackie. Tu as été dans une couveuse ici. Tu vas dehors, l'air fouettera ta peau.
Jackie : Ma peau est plutôt épaisse.
Laura : Non, plus maintenant. La plupart des gens qui partent d'ici avant d'être prêts y reviennent ou meurent.
Jackie : Et si j'étais prête? Ça ne peut pas être possible?
Laura : Ouais, tu es extraordinaire. Toi et les 7 millions d'autres addicts en Amérique. 90 réunions, 90 jours, trouve un sponsor, surprends moi. Effrayée ? Bien. Tu devrais l’être.
Jackie sort, devant l’établissement, elle arrête un taxi et se fait conduire devant l’école de Grace.
Jackie (au taxi): Je vais dans le Queens.
Grace : J'ai un quizz.
La sœur : C'est bon.
Jackie : Merci, ma sœur, de l'avoir amenée.
La sœur : De rien.
Jackie : Bonjour, mon cœur.
Grace : Je pensais que tu ne travaillais plus.
Jackie : Je sais que mon job est une partie de ma vie que tu ne comprends pas. Et être loin et tout ce qui se passe entre ton père et moi et... Ce n'est pas que tu ne peux pas porter du maquillage. C'est que personne ne t'a montré comment en mettre, ok? Et je ne sais pas grand chose sur l'eyeliner.
Grace : Maman
Jackie : Donc écoute. Non, je t'ai apporté ceci. Ils sentent le concombre.
Grace : Je n'en ai pas besoin.
Jackie : Chérie, écoute-moi. Je vais être bien plus présente. Je ne m’en vais nulle part. Prends-ça et enlève ton eyeliner. Oh comme ça, okay ? Je suis désolée, Grace. Je t'aime tellement.
A l’hôpital.
O’Hara : C'est un programme de 28 jours. J'essaie de comprendre pourquoi tu t'es faite virer.
Jackie : Je ne me suis pas faite virer. Je suis partie. Et la bonne nouvelle c'est que tu ne mangeras plus seule désormais.
O’Hara : J'ai eu des vacances qui ont duré plus longtemps.
Jackie : Et si j'avais eu tout ce qu'il me fallait en deux semaines ?
O’Hara : Et si ce n'est pas le cas ?
Jackie : Je t'ai toi. Tu m'as sauvé la vie. Je n’essaie pas de partir sans rien. C'est ma quatrième étape -- un inventaire moral. Prends-le. Lis le. Crois-moi, je peux faire ça.
O’Hara : Qu'est-ce qu'ils t'ont dit quand tu es partie ?
Jackie : Oh, tu sais -- je suis comme tous les autres. Eviter le stress. Je vais disparaître ici. Bon Dieu, c'est comme si le café ne marchait plus.
O’Hara : Ne flirte pas avec moi et demande pas de te faciliter les choses.
Jackie : Je t'aime, mais je ne prétends pas que partir de détox était une bonne décision.
O’Hara : Ils ont dit que tu n'étais pas prête à partir. J'aurais aimé que tu sois une bonne patiente et que tu aies écouté pour changer. Tu sais où me trouver si les choses partent en sucette.
Jackie essaie de rentrer dans la pharmacie, mais la porte ne s’ouvre pas. Cruz apparait au bout du couloir.
Jackie : Mais putain qu'est ce que je suis en train de faire ?
Cruz : Vous avez besoin d'une nouvelle photo. Nouveaux badges. Vous ne pouvez entrer nulle part sans ça.
Jackie : Dr. Cruz.
Cruz : Mike.
Jackie : Je vais rester avec Dr. Cruz jusqu'à que je me sois excusée. Ecoutez, si je peux être complètement honnête, j'ai du mal en ce moment avec mon mari et mes enfants, j'ai pris un certain temps, ce n'est pas facile pour moi. Donc je suis désolée d'avoir fait une mauvaise première impression. J'aimerais recommencer depuis le début si c'est possible. Je suis essoufflée. Je suis désolée. Je ne suis pas habituée à autant parler.
Cruz : Donc, Disneyland n'est pas aussi relaxant?
Jackie : Je ne suis pas fan des rassemblements.
Cruz : Tout le monde doit y aller à un moment donné.
Jackie : Eh, espérons que non.
Cruz : Tu vas bien ?
Jackie : Yeah. Yeah.
Cruz : On dirait... On dirait que tu attends que quelqu'un vienne te tirer d'ici.
Jackie : Bien...
Cruz : Regarde, tu t'excuses. Oublions tout ça, okay ?
Jackie : Okay, merci. Je suis ravie d'être de retour. Non pas que cet endroit soit un royaume magique non plus.
Cruz : Oui, grandes queues, mauvaises parades. Je travaille dessus.
Jackie : Ok.
En arrivant à son bureau, Jackie est agressée par Zoey qui la serre dans ses bras.
Zoey : Oh, bon retour. Tu as lu mes emails ?
Jackie : Non.
Zoey : Vraiment ? Tu as vérifié tes emails ?
Jackie : Non.
Zoey : Ok, eh bien, tu devrais parce que beaucoup de ce que je vais dire va paraître sans aucun sens et tout est question d'efficacité maintenant.
Jackie : Zoey, quel est le problème ?
Zoey : Je fais cette tête quand quelqu'un me pose une question. Et je parle avec une voix que je n'ai jamais utilisée.
Thor : Oh, ça a été spécial ici.
Une urgence arrive.
Lenny : Femme de 35 ans. Opérée d'une dilatation et curetage il y a 3 jours. De sévères crampes abdominales. Elle s'est assez dilatée pour expulser Rex Ryan, mais elle a encore très mal.
Coop : Rex Ryan c'est un gros garçon ?
Jackie : Qui est Rex Ryan ?
Thor : L’entraîneur chef des Jets. Allô? Vous êtes des barbares.
Coop : Ok, on la transfère à mon compte. - Un, deux --.
Molly : Non ! Non, stop ! Non, non, non !
Coop : Doucement. Nous avons besoin de vous bouger pour faire notre job. Morphine, maintenant.
Molly : Ne me touchez pas! Ne me touchez pas!
O’Hara : D'accord, quel est son nom?
Jackie : Je ne sais pas.
Lenny : Son nom est Molly.
O’Hara : Un peu d'aide. Molly, je sais que tu es en extrême souffrance mais on va t'aider.
Molly : Je fais une hémorragie.
O’Hara : Non, pas du tout. D'accord, Jackie. Peux-tu monter au scan et leur dire qu'on doit passer en urgence ? Je veux qu'elle ait un scan immédiatement.
Jackie : Je monte maintenant ?
O’Hara : Nous sommes ok ici.
Coop : Personne n'a encore commenté le fait que je me sois rasé la barbiche.
Thor : Tu avais une barbiche ?
Coop : Tu l'as remarqué, n'est-ce pas?
Au bureau des infirmiers. Lenny mange des biscuits en parlant avec Zoey ;
Zoey : Ce n'est pas ta faute, mais tous les 12 jours, je passe par ce truc où je souhaite que tu sois une personne complètement différente pour 24 heures.
Lenny : Comme qui ?
Zoey : Je ne sais pas. Juste pas toi.
Lenny : Comment veux-tu que je fasse ça?
Zoey : Je ne sais pas, mais je ne veux pas de nous que nous soyons un couple ; ça commence à y ressembler.
Thor : Je bouge. Je déteste les bruits de bouche.
Zoey : Je peux te demander quelque chose?
Lenny : N'importe quoi, mon cœur.
Zoey : Comment tu fais pour que chacune de tes tenues ressemblent à des pyjamas ? Sam peut être froissé et il n'est pas dégoûtant.
Sam : Whoa, c'est dur, mec.
Zoey : Mais non. Peut-être que tu devrais te mettre à repasser.
Akalitus : Les seuls hommes que j'ai connus qui repassaient étaient des "SEALS" (armée).
Thor : Et me revoilà. SEALS ? Au pluriel ?
Cruz : Donc de quoi on parle ?
Zoey : Tenues et repassage et aussi "SEALS" (marine américaine).
Cruz : J'aurais espéré que vous parliez des patients ou de plans de traitements.
Lenny : Parfois elle voudrait que je sois quelqu'un d'autre.
Cruz : Chloe. Les gens sont comme ils sont. Maintenant au travail.
Zoey : A vos ordres, capitaine. Tu penses qu'il était aussi intimidant bébé? Il a dû naître comme ça.
Lenny : Je peux t'appeler Chloe ?
Plus tard, Jackie croise Cruz et Cooper dans un couloir.
Coop : Hey, Jackie.
Cruz : Dr Cooper a suggéré que je prenne votre avis.
Jackie : Uh, okay.
Cruz : Que pensez-vous d'une obligation maximum ?
Jackie : Hum...
Cruz : Ce serait une obligation que vous passiez seulement un temps max de 5 min pour des cas non critiques. Vous en faites une tête !
Jackie : Vraiment ?
Coop : Je lui ai dit : si vous n’avez pas Jackie avec vous, vous n'aurez aucun infirmier avec vous.
Jackie : Ce n'est pas vrai.
Coop : Elle est comme Eva Peron. Elle est cubaine, n'est-ce pas?
Cruz : Nope.
Coop : Mike est cubain.
Jackie : Je ne sais pas quoi répondre à ça.
Cruz : La plupart des gens disent juste "Wow" ou "Vraiment?"
Coop : Les infirmières sont résistantes au changement.
Jackie : Nous sommes beaucoup à ressembler à de vieux cubains dans cette situation. Des limites de temps obligatoire sont inutiles. Je suis pour le changement, mais si vous allez par là…
Coop : Oh, allez. C'est la première fois que tu as les cheveux aussi longs en quoi, 15 ans? Non, c'est ce qu'on aime chez toi. Tu es comme un chat. Tu t'en fiches. Même tunique, même hôpital, même job pendant 20 ans. Donc nous faisons quelques changements, nous prenons Jackie avec nous, après on les a tous avec nous. Regarde moi… barbiche, pas de barbiche. Tu vois, je suis fluide comme ça. Les changements sont bons. Quoi ? Je suis gentil.
Jackie : Ouais, ces -- Je dois -- ces -- Merci.
Jackie se réfugie dans le bureau d’O’Hara.
O’Hara : Oh, mon Dieu. Qu'est-ce qu'il y a?
Jackie : Oh, mon Dieu. Que se passe-t'il ?
O’Hara : Prends une inspiration et dis moi ce qu'il s'est passé.
Jackie : Regarde mes mains. Putain.
O’Hara : C'est l'adrénaline. Tu es accablée.
Jackie : Bon dieu, c'est quoi ça ?
O’Hara : Quoique ce soit, on peut s'en sortir. Crache le morceau.
Jackie : Coop m'a blessé.
O’Hara : Oh, non.
Jackie : Il a au fond dit qu'il n'avait jamais aimé mes cheveux. Ensuite mes yeux sont devenus chauds et je me suis précipitée ici. Bon dieu, que se passe-t'il? Donc maintenant je vais ressentir des trucs?
O’Hara : Il a dit qu'il n'aimait pas tes cheveux?
Jackie : Il n’a pas utilisé ses mots exacts, mais au fond il le pensait.
O’Hara : Peut-être que c'est une punition pour avoir fui de la désintox. Donc on devrait t'y renvoyer?
Jackie : Oh, Jésus. La dernière fois que j'ai pleuré au boulot, j'avais 27 ans. Bon dieu, j'ai besoin d'essuyer mon visage. Tu n'as pas un mouchoir ?
O’Hara : Bien sûr que non.
Jackie : Tu aimes mes cheveux, n'est-ce pas?
O’Hara : Oui. Beaucoup.
Un couple de lesbiennes se présente au bureau des infirmiers ; elles font sursauter Jackie.
Jackie : Mon Dieu, oh.
Andi : Oh mon Dieu, je suis désolée.
Jackie : C'est pas grave.
Andi : Je suis désolée. Vous allez bien?
Jackie : Je devrais le demander à vous. Vous pouvez me donner ça. Pourquoi vous n'allez pas à la réception pour votre dossier d’admission ? Bien, venez me chercher quand vous êtes prête, okay ?
Roberta : Elle pense que c'est un ulcère. J'ai dit une chose à propos de sa mère, qui est affreuse, à propos, elle a un ulcère.
Andi : Ce n'est pas un ulcère. C'est de la pression. Pas pour vous. Ce n’est pas pour elle. Ce sont des aigreurs d'estomac.
Jackie : Pouvez-vous me montrer où vous la ressentez ?
Andi : Ici.
Jackie : Ok, et bien, votre estomac n’est pas là. Allez, venez avec moi. C'est parti. Tout de suite.
Roberta : Je te l'avais dit. Enlève ce sac.
Jackie installe la patiente et la prépare avec Kelly.
Kelly : Il faut bipper O'Hara?
Jackie : Fais la sortir de trauma si tu peux.
Kelly : Mince, tu l'appelles.
Roberta : Je suis désolée, qui vous appelez?
Jackie : J'aimerais qu'un docteur confirme avant
Kelly : Oh, tu suis les règles maintenant?
Roberta : Quoi, elle est en train de mourir ? Bien sûr, j'ai été méchante et elle est en train de mourir.
Jackie : C'est une bonne chose que vous soyez venues.
Andi : Je suis en train de mourir?
Roberta : Je plaisantais.
Jackie : Non, je pense que tu pourrais souffrir d'un léger arrêt cardiaque.
Andi : Non… pas moyen. J'ai 35 ans. Je fréquente un club de fitness.
Roberta : Pas toi. Pas vraiment.
Andi : Quoi ? J'y vais tous les jours.
Jackie : Roberta, votre petite amie vient d'avoir une crise cardiaque. Vous devriez peut-être faire attention à la manière dont vous lui parlez.
Andi : Je ne peux pas croire ça.
Jackie : Beaucoup de femmes prennent ça pour autre chose, vous avez bien fait de venir.
O’Hara arrive.
Jackie : Crise cardiaque. Le périclitage des Lesbiennes.
O’Hara : Oh, chérie, tu n'aurais pas dû. Bien vu.
Jackie se présente devant le photographe pour son nouveau badge.
Jackie : Ok. Oh, mon chewing-gum. Désolée.
Photographe : Bonne idée. D'accord. Prête?
Jackie : Je pense que oui. C'est tout?
Photographe : C'est tout. Sans douleur, n'est-ce pas?
Jackie : Ouais. A plus.
Roberta : Oh, mon Dieu, une fois.
Andi : Tu vois ? C'était ce que je pensais.
Roberta : Une nuit à Chicago.
Andi : Tu as dit Minneapolis.
Cruz : Jackie. Avez-vous eu le nouveau badge déjà ?
Jackie : Oui, juste là.
Cruz : C'est votre ancien badge.
Jackie : Oh, mince, désolée. Donc c'est ça.
Cruz : Tu as là depuis plus de 30min. Il ne se passe rien.
Jackie : Elles attendent pour aller en cardiologie.
Cruz : Okay, bougez la dans le couloir ou ramenez la dans la salle d'attente. Dix minutes max par patient jusqu'à qu'on ait stabilisé notre budget. Vous n’êtes pas une thérapeute.
Jackie : Dieu merci pour ça, hein?
Kelly : Je l'emmène en cardiologie.
Jackie : Hey, si les gars vous voulez parlez plus, vous pouvez revenir après vos tests et nous trouverons un moment pour continuer. Okay ? Qu'elles aillent se faire foutre ces limites de temps. Je pense que nous aurons vraiment une place. Okay ?
Jackie : Bonne chance.
Andi : Merci.
Kelly : Hey, 4 tickets pour ton show favori. Bon retour.
Jackie : Oh, ok. Merci.
Dans l’enveloppe, Jackie découvre des bons pour obtenir du Fentanyl. Elle les cache dans sa poche, Eddie arrive.
Jackie : Nom de Dieu.
Eddie : J'ai dit à Kevin pour nous. Il sait tout maintenant. Donc ça va peut-être changer ce que tu dois me dire.
Sous le choc, Jackie s’enferme dans les toilettes et hésite avec les bons de Fentanyl. Puis elle appelle Kevin.
Jackie : Oh, maudits soit-il. Vas te faire foutre. Vas te faire foutre.
Kevin : Je suis à la maison.
Jackie : Okay.
Kevin : Les filles devaient faire leurs valises
Jackie : Je sais qu’Eddie t'a parlé. Je ne voulais pas attendre de voir ce qui se passait, donc je t'appelle. Donc maintenant, tout le monde sait.
Kevin : Les filles ne savent rien du tout.
Jackie : Je suppose qu'on en reste là.
Fiona : Qu'est-ce que je sais pas? Je sais des choses.
Kevin : Oui, je veux qu'on en reste là. Donc, je vais les garder une nuit supplémentaire, d'accord? Elles sont juste là.
Jackie : Okay, je peux l'entendre à ta voix.
Kevin : Gracie, dis au revoir à ta mère.
Grace : J'en ai pas besoin.
Fiona : Bye, maman.
Jackie : Bye.
Jackie rejoint Akalitus en train de soigner un patient.
Jackie : Vous avez confiance en Mike Cruz?
Akalitus : Non. Ce n'est pas ce qu'il veut. Non pas ce que tu devrais vouloir, non plus.
Jackie : D'accord. Vous faites du bon boulot sur cette lacération.
Akalitus : Ouvrir une corona avec une brique est stupide, et tu sembles être quelqu'un qui possèdes quelques .....
Coop : Sanglant, sanglant Matthew Jackson. Voyons cette patte. Sympa. Spring break !
Jackie rattrape Cruz dans le couloir.
Jackie : Comment ça va le bureau ?
Cruz : En transition. Il y a certaines odeurs qui sortent du radiateur. Je ne peux pas m'y faire.
Jackie : Vous avez une minute pour vous asseoir sur le banc?
Cruz : Oui.
Jackie : Donc, Kelly Slater, c'est un de nos infirmiers, il a volé ça en oncologie. Arrangez vous avec lui. Il a remis ça à une de mes infirmières. Je ne vous dirai pas laquelle, je ne balance pas. Okay ? Je le fais.
Cruz : Vous savez je vais devoir appeler les autorités et le faire partir de l'étage menotté. J'ai cette politique zéro tolérance. Vous êtes à l'aise avec ça?
Jackie : Je le dois. Juste ne me remerciez pas, ok?
Jackie s’approche de Kelly en train d’aider O’Hara.
Jackie : Hey, Slater.
O’Hara : Va.
Jackie : Je ne sais pas où tu as eu ça, mais quelqu'un a balancé. Cruz a appelé la police et ils sont en chemin. Donc je vais te relayer ici et tu devrais probablement courir pour ta vie.
Kelly : Ne fuis jamais. Fuir te donne seulement l'air coupable. - Il entre et sort. Mais quand ses yeux sont ouverts il demande sa femme, qui est en U.S.I. Ça va ? Il a un gonflement cérébral mais ils en prennent soin.
Jackie : Comment il s'appelle?
Kelly : Roger. Où est Cruz maintenant ?
Jackie : Dans le vieux couloir vers la vierge.
Kelly : Tu fais partie des bons, tu sais?
Jackie prend la place de Kelly près d’O’Hara.
Jackie : Eddie a tout raconté à Kevin. Et maintenant ils me parlent à peine.
O’Hara : Affamée ? En colère ? Seule ? Fatiguée ?
Lenny : Et voici, Chloe. Qui dit non à du lait à la vanille?
Zoey : J'essaie d'être plus professionnelle, s'il-te plaît.
2 Officiers de police se présentent.
Policier : Je suis à la recherche de Kelly Slater.
Zoey : Oui, il travaille ici.
Policier : Oui, je sais. Vous savez où il est?
Zoey : Non. Mais je peux certainement vous aider à le localiser.
Policier : Vous avez un GPS ou quelque chose?
Zoey : Ou quelque chose. Par là, s'il vous plait.
Lenny : Elle est en train de sautiller?
Thor : Un petit peu. Si tu aimes pas ça, alors tu devras lui passer la bague au doigt.
Jackie entre chez Cruz. Il est debout sur son bureau, la tête dans le faux plafond.
Jackie : Vous vouliez me voir? Il y a quelqu'un?
Cruz : Vous pensez que ça sent encore ici ?
Jackie : Oh, ouais. C'est comme si quelque chose était mort. Tu veux ça ? Je peux--
Cruz : Non, ce sera rapide. Une partie de mon job c'est de vous lâcher sans risque dans le futur. Ce qui veut dire des diagnostics plus rapides. Mais je n'investis pas dans un commande d'ultrasons portables sans un test de départ. Maintenant, il y a un don du cieen obstétrique. Vous me dites s'ils sont utiles ici. Utilisez les.
Jackie : Oh, je n'ai pas besoin de récompense pour avoir balancé un autre infirmier.
Cruz : Je ne peux pas vous récompenser si on ne le trouve pas. Donc, on bouge plus vite. Ecoutez, je ne suis pas un fan de la perte de temps. Juste dites-moi si ceci vous aide à mieux faire votre job, ok ?
Jackie : Bien sûr. C'est tout?
Cruz : Yep.
Cruz reçoit un message sur son téléphone.
Cruz : Incroyable. Les enfants, ils vous brisent le cœur avec un sms. 10 mots, même pas.
Jackie : efficace.
Jakie essaie l’appareil de Cruz en faisant une échographie à O’Hara.
O’Hara : Je ne pense pas que ça soit pour ça qu'il t'a donné ce dispositif.
Jackie : Stp. Juste continue à regarder l'écran.
O’Hara : Nous n’allons rien voir. Ça fait à peine la taille d'une prune.
Jackie : Juste continue de regarder.
O’Hara : Je voulais te le dire plus tôt, mais je voulais être sûre avant de le …
Jackie : Tu n'as pas à… Donc tu sais qui est le père ?
O’Hara : Non. Je veux que ça soit une surprise.
Jackie : Quoi ? Qu'est-ce que tu vois?
O’Hara : C'est un garçon.
Jackie : Oh, Dieu merci.
En rentrant chez elle, Jackie découvre que Grace a tagué le mur de sa chambre.
« Je veux vivre avec papa »
« Je veux mon propre téléphone »
« Je me maquille avec de l’eyeliner »
« je veux aller à l’école publique »
« pas d’autre prière que d’avoir ma propre chambre »
Jackie recouvre l’inscription en taguant à son tour :
« Cela n’arrivera pas ».