Les premiers jours de la désintoxication, Jackie reste dans son lit et sommeille. Une infirmière passe la voir régulièrement et lui porte des plateaux repas. Assoupie, Jackie remarque tout de même une femme qui fouille dans ses affaires, mais n’a pas la force de réagir, elle se rendort.
Le sixième jour, elle assiste à un groupe de parole.
Trish : Nous étions à Dallas. Il était à sa millionième réunion et j'étais coincée encore dans cette suite présidentielle regardant l’émission de shopping en direct. Je sais maintenant que j'aurais dû dîner car j'étais affamée, en colère, triste, fatiguée.
Laura (Animatrice) : Et que s'est-il passé?
Charlie : Et voici les clowns.
Trish : Je vais vous dire. Ils valaient 5,000$. De toutes petites statues de clowns en porcelaine italienne rangées dans mon garage. Ma femme de chambre était juste en train de se secouer la tête. J'ai prétendu, bien sûr, avoir fait ça exprès, mais elle savait la vérité. Je lui ai seulement dit de les envoyer à ses amis au Mexique.
Jackie : Je suis sortie de mon lit pour ça?
Trish : J'étais horrifiée.
Laura : Pourquoi tu souris, Charlie?
Charlie : C'est une histoire sur les clowns et elle l'a racontée six fois.
Trish : C'étaient des clowns de Capodimonte. Croyez-moi, ils étaient sympas.
La femme que Jackie a aperçue dans sa chambre est assise avec les autres patients. Elle prend la parole.
Doris : Ah! Croyez-moi, ils étaient poisseux. Maintenant il est temps pour moi de lire ma lettre.
Laura : Et si on en apprenait un peu plus sur Jackie en premier?
Doris : C'est une menteuse et une voleuse. Je vis avec elle depuis 5 jours. Essayant de voler ce qu'il ne l'était pas déjà. "Cher Alexis, va te faire foutre ..."
Laura : Je la jetterai depuis le toit si tu ne te calmes pas. Parle-nous de toi, Jackie.
Jackie : Je suis une infirmière. C'est tout. Je suis une infirmière.
Gloria Akalitus a revêtu un uniforme d’infirmière et entre aux urgences. Zoey, Thor et Sam se figent, au garde à vous.
Akalitus : Je suis une infirmière... Comme vous. Je ne veux aucun traitement spécial. Thor, appelle la maintenance et obtiens-moi une meilleure chaise. C'est ridicule.
Thor : Avec plaisir, Gloria. - Madame Akalitus. Avant que j'appelle, est-ce que ça compte que Jackie aime vraiment cette chaise?
Akalitus : Jackie est à Disneyland.
Thor : Jalouse.
Cruz entre à son tour aux urgences.
Thor : Est-ce que je peux vous aider?
Cruz : Oui. Jackie Peyton.
Akalitus : Partie sur ses jours de vacances.
Cruz : Je n'aime pas ça. Est-ce que vous pourriez au moins faire semblant d'être occupés?
Laura : Donc vous êtes entourée de médicaments toute la journée. Qu'est-ce que ça vous fait?
Jackie : Vous savez, c'est une putain de blague. Ce n'est pas comme si je les prenais toute la journée. Je les prends juste quand ne pas les prendre pourrait affecter ma capacité à faire mon boulot.
Wayne : Joueur professionnel de baseball. Même chose.
Laura : Donc est-ce que c'est sûr de dire que ça fait de vous une meilleure infirmière?
Jackie : Je peux travailler de longues heures, mettre de la nourriture sur la table, ne pas perdre mon sang froid avec les patients.
Trish : Je sais ce que vous pensez, mais les médicaments altèrent votre jugement. Pensez à mes clowns. Ce n'était pas un bon jugement.
Doris veut récupérer sa lettre.
Laura : On y arrivera quand on y arrivera.
Doris : D'accord, je n'ai pas besoin de la lire. Je peux la réciter. "Cher Alexis, va te faire foutre pour Boca Raton --"
Laura : Doris, asseyez-vous. Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez pris des antidouleurs pas pour la douleur?
Jackie : Je me suis bousillée le dos. J'ai glissé sur une flaque d'urine. J'ai éclaté un de mes disques. J'ai deux enfants à la maison. Je ne pouvais pas me permettre d'être en arrêt, donc ils m'ont donné du Vicodin. La douleur est partie. Il m'en restait un peu, vous voyez Donc j'ai expérimenté.
Laura : Et vous avez pensé quoi?
Jackie : Vous savez quoi -- si ça va être comme ça, où vous êtes assis autour et parler de tout, je peux vous dire tout de suite que je ne peux pas le faire.
Sur le toit de l’hôpital, Cruz parle avec O’Hara et Cooper.
Cruz : Je veux que vous y pensiez comme un centre médical, d'accord? une abondante étendue de possibilité.
O’Hara : Centre de traumatologie de niveau 1. Hmm, changer l'aspect de votre hôpital de quartier sympathique.
Cruz : C'est exactement l'image à laquelle nous essayons d'échapper. Hélicoptère, hélisurface-- ce n'est que le commencement.
Coop : Héliport. Oh ouais.
O’Hara : Voici ma préoccupation. Et après nous devrons descendre d'ici car la hauteur me rend malade.
Cruz : Quelle est votre préoccupation?
O’Hara : Que vous donniez de l'espoir à nos infirmiers et que vous partiez en courant quand vos profits ne se concrétiseront pas.
Cruz : Premièrement, ce ne sont pas mes profits. Deuxièmement, ils se concrétiseront. Ecoutez, Quantum Bay est 100 % engagé. Nous avons investi. Donc vous dites à vos infirmières que Mike Cruz vient juste d'embaucher une équipe pour étendre la cage d’ascenseur en hélisurface. Alors?
Coop : C'est génial.
O’Hara : C'est absurde. Ecoutez, je suis enceinte de 4 mois et demi et à une semaine de ne plus pouvoir porter quelque chose à moi. Donc veuillez m'excuser si je ne suis pas intéressée à répandre l’Évangile à propos de votre petit hélicoptère turbo.
Cruz : C'est une nouvelle fantastique. Félicitations.
Coop : Qui est le père ? Eddie? Non, attend, attend. Sam Non, attend-- qui est le père? Ce n'était pas moi. Ça aurait pu. Longue histoire.
O’Hara : Merci. Pas un mot.
Cruz : Hélisurface.
Coop : Hélisurface.
Cruz : Innovation numéro un.
Coop : Quelle est l'innovation numéro deux?
Cruz : Raser la moustache et porter une cravate.
Coop : C'est une barbiche.
A la chapelle.
Zoey : Nous devons signer une dispense.
Thor : Ils vont traquer nos mouvements avec nos badges d'identité.
Zoey : Comme des animaux enragés.
Thor : Ils veulent voir combien de temps on passe avec chaque patient. Quantum Bay. Plus comme Guantánamo Bay.
Zoey : Jackie va détester ça.
Thor : Jackie a besoin d'une nouvelle image.
Photographe : Souriez.
Thor : Oh, il a une sale tête.
Photographe : Suivant.
Thor : Ooh, cadeaux.
Eddie : Ce sont des conneries. Voilà.
Zoey : Souhaite moi bonne chance.
Thor : Bonne chance.
Photographe (à Zoey): Souriez.
Zoey : Jesus!
Photographe (à Thor): Souriez.
Thor : Est-ce que je peux en avoir une autre?
Photographe (à Akalitus): Souriez.
Au centre de désintoxication, Jackie regarde les autres patients jouer aux cartes.
Charlie : Hey, Wayne, tu joues ou pas?
Wayne : La première est une balle courbe, donc je sais que la deuxième va être une balle rapide. Donc j'ai agrippé la batte, tourné mon poignet, pour que la balle soit garantie de frapper l'os.
Charlie : Tu es un con, Whayne
Wayne : Crack! 90 miles à l’heure. Ça l'a brisé en mille morceaux. Chirurgie et dopage pendant toute une année.
Trish : C'est viril.
Doris : Ce n’est pas un homme tant qu'il n’a pas bâti une maison. Votre mari ressemble à une fille.
Charlie : Infirmière, tu veux jouer au pique?
Jackie : Non, j'ai toujours un peu la gerbe, mais merci.
Charlie : Comme tu veux.
L’animatrice vient chercher Jackie.
Laura : Jackie. Les blessures sous-jacentes, le cou, le dos, tout cela, votre douleur va refaire surface, donc comment allez-vous gérer ça?
Jackie : C'est déjà le cas. Est-ce que je peux prendre un Tylenol ou--
Laura : Vous voyez comme vous demandez ? Vous ne pouvez plus le faire maintenant. Ces jours-là sont terminés. Vous allez devoir apprendre à faire face. Ou vous pouvez vivre avec Doris pour le reste de votre vie.
Jackie : Ouais, à propos de ça-- pourrions-nous en parler pendant une minute? Car il y a quelque chose qui cloche chez elle. Elle n'est pas nette ou quelque chose d'autre.
Laura : Est-ce votre opinion professionnelle? Parce que voilà le mien : vous avez détourné directement la question. La question est vous. Pourquoi pensez-vous être ici?
Jackie : Car j'ai un problème de médicaments.
Laura : Eh bien, le vôtre n'est pas un problème. Le vôtre est une maladie, ce qui ne signifie pas que vous n'êtes pas responsable pour les dommages que vous avez causés, mais ça aide à les expliquer. Vous venez d'un putain d'endroit. Mais ça aide à expliquer.
Jackie : Je viens du Queens.
Laura : Trish a cramé 50000$ dans des clowns. Wayne-- Wayne a conduit une Ferrari dans un mur pour voir s’il y avait des air bags.
Jackie : Ce n'est pas moi. Je suis une infirmière.
Laura : J'ai besoin que vous arrêtiez de vous identifier comme une infirmière.
Jackie : Je peux voir comme le glamour peut intimider les gens.
Laura : Vous êtes bonne dans votre boulot. Vous craignez dans la vie. Vous n'êtes pas une infirmière. Vous êtes un patient.
Jackie : Ok.
Aux Urgences.
Lenny : Femme de 19 ans tombée d'une échelle de secours type NYU. Possible blessure spinale et choc à la tête.
Jeff : Blithe, je suis là, bébé.
Blithe : Je vais bien, Jeff. Retourne aux dortoirs. Tu m'étouffes là.
O’Hara : Vous devez arrêter de bouger votre tête ok?
Blithe : Dites-lui de partir,
Akalitus : Jeune homme, vous et votre machin devrez attendre dehors.
Jeff : Pas possible. Cette fille a besoin de moi.
Blithe : Je n'ai pas besoin de toi, Jeff!
Jeff : Je ne vais nulle part, bébé. Je suis un vigile en exercice. Ailier et un prieur.
O’Hara : Sam j'ai besoin que tu le sortes d'ici.
Sam : Comment?
O’Hara : Que ferait Jackie?
Sam : Lui tirer dessus.
Au centre
Laura : Vous n'allez pas aimer ça, mais lisez le quand même. Ce que je fais : méditations quotidiennes je le lis comme un horoscope. Qu'est-ce que ça dit pour mon anniversaire? Qu'est-ce que ça dit pour l'anniversaire de mon fils? Qu'est-ce que ça dit pour votre anniversaire? Humm.
Jackie : "Tu es aussi malade que les secrets que tu gardes".
Laura : Oh, le 22 Août. Putain, je fais ce boulot depuis bien trop longtemps. Prenez ceci.
Jackie : Pourquoi?
Laura : Inventaire personnel. Vous n’en êtes pas encore là, mais vous le serez bientôt et une liste de vos défauts lorsque vous avez commencé la 6ème.
Jackie : Je vais avoir besoin d'un plus gros cahier.
Laura : Et surtout, ne sous-estimez pas la valeur du "cher journal, les heures de visite brisent mon cœur," mais ce n'est pas encore pour cette semaine. Pas de famille pour une semaine.
Jackie : Est-ce que j'ai quelque chose à attendre avec impatience?
Laura : Les lettres "va te faire foutre" sont vraiment satisfaisantes. Les antidouleurs tuent la douleur. Vous n'êtes pas tombée malade par vous-même. Croyez-moi. Il va y avoir un bon nombre de "va te faire" tout au long du chemin. Vous allez les écrire. Vous allez les lire. Vous allez les brûler. Si vous le faites bien, vous vous sentirez mieux.
Aux urgences
Coop : Une blessure de bagel -- voyage numéro un aux salles d'urgences, seulement en deux les mecs bourrés qui s'évanouissent et se pissent dessus. Personnellement, je préfère une bonne blessure de bagel. Pas de cathéters.
Zoey : Comme si tu avais déjà posé un cathéter.
Coop : Ok, Jackie.
Zoey : Jackie est à Disneyland.
Coop : Je suis monté sur le Mattherhorn avec John Stamos. Prend ça, Jackie Peyton. En parlant de ça, je sais quelque chose à propos de O'Hara que même Jackie ne sait pas.
Zoey : J'en doute fortement.
Coop : Vous vous trompez fortement.
Patient : Est-ce que je vais retrouver les sensations dans mon pouce?
Coop : De moi à vous, c’est garanti. Tu auras le feu vert, amiga.
Zoey : Amigo
Cruz : Dr, Cooper, pourquoi vous n'êtes pas en trauma?
Coop : Points de suture, mec. Je suis au paradis.
Plus loin, O’Hara s’occupe de son patient.
O’Hara : A mon compte. Un, deux, trois.
Cruz : Tout le monde, stop! Ne levez pas le patient. Les mains en l'air maintenant. Pas toi, chérie.
Plus tard
O’Hara : Vous avez perdu la tête? Cette fille à un sérieux --
Cruz : Vous échangez les gars. Coop, tu t'occupes du trauma. O'Hara, vous êtes en exam. Gloria, j'aimerais que vous restiez loin des chariots de transfert. Votre maturité dans ce cas invite au litige. Et tant que je vous ai sous la main, O'Hara, je prends votre bureau. Gloria, O'Hara prend le vôtre. Ok, c'est tout? C'est tout. Ok, les gars, on y retourne.
O’Hara : Mike Cruz. Diminutif de Michael, n'est-ce pas?
Cruz : En fait, de Miguel.
O’Hara : Oui, bien, qui que vous soyez, vous n'êtes pas marrant. Ce que vous avez fait est grossier.
Cruz : Non, c'était du business. Impoli aurait été de demander publiquement pourquoi un médecin à mi-parcours de sa grossesse pense qu'il est approprié de soulever des patients.
O’Hara : Oh, mon Dieu. Vous êtes un homme des cavernes.
Cruz : J'ai fait mon nom en obstétrique, Dr. O'Hara. J'ai fait ce que je pensais être bon tandis qu'en même temps j'honorais votre demande d'intimité.
O’Hara : Vous m'avez virée de mon bureau.
Cruz : Et mise dans un bureau plus grand et plus près des urgences, qui a de la place pour un canapé. Ecoutez, vous pouvez déposer plainte après avoir recousu la main en trois.
Jeff : Comment peux-tu même dire ça? Je suis comme à l'opposé de t'étouffer.
Blithe : Oh, mon Dieu. Sérieusement? J'étais sur l'échelle d'incendie pour m'éloigner de toi.
Jeff : Ok, j'espère que tu sais que tu le dis à quelqu'un qui veut absolument se marier avec toi, même si tu termines paralysée.
Blithe : Jeff, je peux bouger mes jambes, ok?
Jeff : Doc, est-ce que c'est vrai? Peut-elle réellement sentir ses jambes?
Coop : Hum, dur de dire. Pourquoi vous n'iriez pas souffler sur ses pieds et voir par vous-même?
Blithe donne un coup de pied à Jeff.
Coop : Voici votre réponse. Jackie aurait adoré ça.
Jackie se dirige à la réception du centre.
Jackie : Salut, comment allez-vous? Je suis en train de tomber en morceaux ici. Vous n'auriez pas un anti-inflammatoire léger? Comme du Librium ou du Tylenol? Tylenol aiderait.
Réceptionniste : Avez-vous parlé à votre conseillère? Ouais, ça ne va pas arriver.
Un docteur : Hey, est ce que je peux avoir le dossier médical de Clinton?
Réceptionniste : Oui, bien sûr.
Pendant que la réceptionniste s’éloigne, Jackie prend le café resté sur le bureau puis va s’enfermer dans un placard, Charlie s’y trouve déjà.
Charlie : Eh bien, eh bien, eh bien.
Jackie : C'est quoi ce bordel?
Charlie : C'est ma grotte à téléphone. Entres, j'envoie quelque mots pour briser le cœur de mon vieux, je presse "envoyé" et j'ai fini pour aujourd'hui. On est en 2012. Je préfère envoyer ma lettre "va te faire foutre" par SMS.
Jackie : Humm. Quel âge as-tu?
Charlie : 17. Cure de désintox numéro 4. J'aime mes drogues et elles m'aiment. Elles vont m'enterrer et tu sais quoi ? Ça me va.
Jackie : Chéri, tu as toute ta vie
Charlie : Pour faire quoi? Etre dans ou en dehors du centre? Stp. C'est des conneries. Et je connais mes conneries. Tu te droguais bien avant que tu ne te bousilles le dos. C'était la merde.
Jackie : Wow. Tu es un gamin méchant.
Charlie : Personne n’est réel. Personne n'est jamais réel.
Jackie : Humm. J'ai eu ma fille Grace quand j'avais 33 ans. Tu sais, nous attendions. Et c'était supposé être le plus grand évènement de joie. Elle est née. Elle a commencé à pleurer et elle ne s'est pas arrêtée pendant deux ans. Je la tiens. Je lui dis que tout ira bien. Et après tu commences à penser, "Sait-elle quelque chose que je ne sais pas?" Elle était juste tellement-- juste tellement blessée et par rien. J'ai volé 100 boites de Percocet et je n'ai jamais regardé derrière moi.
Charlie : Donc "va te faire foutre, Grace." C'est cela? Car ça, c'est réel.
Jackie : Ok, merci, doc. Il est temps d'y aller.
Charlie : Mec, c'est mon bureau.
Jackie : Plus maintenant. File.
Charlie : D'accord, j'y vais, j'y vais. Mais écoute, ton enfant, elle est ton point sensible. Et c'est ok.
Jackie : Ok, va-t'en.
Akalitus déménage ses affaires.
O’Hara : Oh, allez, s'il-te-plait. Partageons. Et ayons un canapé comme ça je pourrai faire d’énormes siestes.
Akalitus : Tu n'as pas l'air de quelqu'un qui fait des siestes.
O’Hara : Oui, eh bien, je fais des siestes depuis 17 semaines maintenant. 18 Vendredi. Je suis abasourdie : Coop n'a pas vendu la mèche.
Le téléphone d’O’Hara sonne.
O’Hara : Hello
Jackie : Hey Jackie! Oui. Oh, attend, attend. Attend, je te mets en haut-parleur. Je suis avec Gloria.
Jackie : Hey, les gars, salut.
Akalitus : Ecoutez-- nous allons avoir un bébé!
Jackie : Je sais. Tu te rends compte?
Akalitus : Comment est Disneyland?
Jackie : Ouais, Disneyland craint. - Ecoute, j'ai quelque chose…
O’Hara : Jackie, ce Mike Cruz Charter. C'est un Nazi. Il a jailli en trauma…
Akalitus : il m'a rétrogradée. Je suis de retour à l'étage.
Jackie : C'est du tout bon. On peut travailler ensemble dans les tranchées. C'est bien.
Akalitus : Je porte une tunique.
O’Hara : Oh, stop. Tu es merveilleuse.
Jackie : Ecoute, j'ai seulement une seconde là. J'ai besoin de ton aide.
O’Hara : Oui, n'importe quoi.
Jackie : J'ai besoin de voir Grace. J'ai besoin de voir son visage. J'ai besoin de l'enlacer.
O’Hara : Tu as droit à des visiteurs?
Jackie : Je ne sais pas. Je trouverai bien quelque chose. S’il te plait, amène la aussi vite que tu peux, ok? Merci.
Plus tard, de sa fenêtre, Jackie voit la limousine d’O’Hara se garer devant le centre. Elle se dirige à l’accueil.
Jackie : Dieu pardonne moi. Charlie cache un téléphone dans le local d'entretien.
Réceptionniste : Eh bien, lui en avez-vous parlé?
Jackie : Ce n'est pas mon travail.
Réceptionniste : Dites-le à votre conseillère.
Jackie : Elle est en rendez-vous, donc j'aimerais que vous alliez le lui prendre. Le téléphone-- J'aimerais que vous alliez chercher ce téléphone.
Réceptionniste : Vous voulez que ça soit moi?
Jackie : "Tu es la seule à souffrir des secrets que tu gardes". C'est un secret. Je ne peux pas le garder. C'est une menace pour ma sobriété. S’il vous plait, prenez ce téléphone, s’il vous plait.
La réceptionniste s’éloigne, Jackie s’installe à sa place au moment où Grace et O’Hara entrent.
Grace : Pourquoi je dois être ici? Pourquoi Fi n'avait pas besoin de venir?
O’Hara : Regarde qui j'ai trouvé.
Jackie : Hey, bébé! Oh, bonté divine, tu m'as tellement manquée. Mon dieu, j'ai besoin d'un câlin. Wow, eyeliner. Wow.
Grace : Ouais. C'est ici que tu bosses maintenant?
Jackie : Oui, pour encore quelques semaines. C'est calme, n'est-ce pas? Oh, bébé. Bonté divine, tu es si belle.
O’Hara : N'est-ce pas?
Grace : Quand reviens-tu? Car j'aimerais aller dans une école publique. C'est plus proche de chez Papa et j'y préfère les enfants.
Jackie : Ok, on peut sûrement parler de ça
O’Hara : Jacks.
La réceptionniste revient.
Jackie : Donc il était exactement où j'ai dit qu'il était, n'est-ce pas? Ce gamin est incroyable.
Réceptionniste : Que se passe-t'il?
Jackie : Hum, je sais que je suis toujours en poste, mais voici ma fille Grace et ma meilleure amie Eleanor. En fait, c'est Eleanor qui m'a dit que vous embauchiez.
Réceptionniste : Oh.
O’Hara : J'ai entendu de si bonnes choses et je me suis dit, "eh bien, maintenant il y a un ajustement".
Réceptionniste : C'est sympa de vous rencontrer, Ellen.
O’Hara : Moi de même, j'en suis sure. On y va?
Jackie : Je t'aime, chérie. On se voit vite.
O’Hara : Bye.
Réceptionniste : C'était sympa de te rencontrer, Grace
Jackie : Merci. C'était très gentil.
Réceptionniste : Donc vous allez le dire à Laura ou je le fais?
Jackie : Non, j'ai fini de jaser pour aujourd'hui.
Plus tard.
Charlie : J'ai compris. C'est ton enfant. J'aurai un autre téléphone.
Jackie : C'était quand même taré.
Charlie : Si c'est ça ton idée de "foutre en l'air" --
Wayne : Je vais pisser un coup. Que personne ne touche mes cartes.
Charlie : Ça marche.
Jackie : Je peux être tarée. J'ai pris un marteau une fois. J'ai cassé ce doigt là pratiquement en deux. Je pense que j'étais en train d'essayer de couvrir un mensonge. Je ne sais même plus lequel c'était.
Charlie : Doris, c'est privé.
Doris : Ah, uniquement les blancs. C'est ça? Tu es un connard.
L’animatrice vient chercher Jackie.
Laura : Peyton, dans mon bureau maintenant.
Laura : Vous devez préparer vos affaires.
Jackie : Ok, attendez une seconde.
Laura : Quand vous êtes arrivée, je vous ai dit que vous alliez être tenue responsable. Bienvenue à la responsabilité.
Jackie : Ok, c'était mon enfant. Elle avait besoin de me voir.
Laura : Vraiment? Parce que de ce que j'ai entendu, elle n'avait pas envie de vous voir.
Jackie : Ce n'est pas une enfant facile, ok? Depuis le tout début, n'importe où elle était, ce n'était pas où elle voulait être. Et ça comprend avec moi, spécialement avec moi. La première fois, c'était du Percocet et non pas du Vicodin. Et c'était moi et mon bébé, non pas mon dos. Ok? C'était ça. Donc vous pouvez me virer.
Allez y.
Laura : Vous ne pouvez pas briser les règles. Ni Charlie. Ni moi.
Jackie : Bien, bien. Je vais prendre mes affaires. Merci de m'avoir aidée à aller mieux, vraiment. Merci. Vous feriez mieux de laisser Charlie en dehors de ça. Car s’il sort, il sera mort en une semaine et il s'en fichera.
Laura : Ce qui m'inquiète vraiment c'est que vous vous pensiez moins malade que lui.
Jackie : Non, je ne le suis pas.
Laura : Rusée, surprenante, puissante. Vous ne voyez même pas ça.
Jackie : Qu'est-ce que je suis supposée voir?
Laura : Vous êtes une drogue addict.
Jackie : Regardez, j'ai le soutien-gorge plein de sueur et je n'arrive pas à garder ce que j'ingère, donc quoi que vous essayiez de montrer, c'est compris. C'est déjà fait!
Dans la chambre de Jackie.
Doris : Ne la laissez pas me voler des trucs
Laura : Dehors. Ce n'est pas ma faute. J'ai essayé d'être sobre, mais ils m'ont jetée dehors. Vous n'avez pas essayé de vous battre.
Jackie : J'ai besoin de voir mes enfants.
Laura : Ce n'est pas un combat. C'est une excuse. Arrêtez vos conneries, respectez les règles. Et la prochaine fois, venez me voir. Vous devez le vouloir. Vous n'êtes pas une infirmière. Vous ne travaillez pas ici. La seule vie que vous devez sauver est la vôtre. Rangez vos conneries.
Le soir, devant l’hôpital.
Eddie : Traîtres, vous tous.
Akalitus : Honte à vous, Mademoiselle Barkow.
Zoey : Je suis désolée. Aag! Influence de l'entourage. Pourquoi ?
Dans la nuit, Jackie est réveillée par le râle de Doris.
Jackie : Pour l'amour de Dieu, Doris, si vous ne vous levez pas et si vous ne prenez pas un peu d'eau... Voilà. Ça ne va pas se boire tout seul. Doris. Doris. Chérie, ok. Voilà, attend. Attend. Hum...
Jackie se précipite vers la porte et appelle dans le couloir.
Jackie : Je peux avoir un coup de main? Elle est en train de faire un AVC.
Infirmière : Que quelqu'un appelle une ambulance.
Jackie : Ok, chérie, pouvez-vous lever un bras pour moi? Ok, pourquoi pas un sourire? Pouvez-vous sourire pour moi? Je sais que vous me détestez. Pas besoin d’un sourire content. Voilà. C'est bien. Vous voyez le bon boulot que vous faites? Vous allez bien. Vous allez bien. Tout va bien.
Plus tard, Jackie et Laura regardent les secouristes emmener Doris.
Laura : Bien, vous avez sauvé une vie. Contente? Allez, au lit.
Jackie : Oui, je suis contente. Je suis contente.