Jackie et Kevin ont accompagné Grace chez sa psychiatre.
Jackie : Je dois dire que j'ai vraiment été surprise que l'on se rencontre si tôt. Nous en sommes reconnaissants.
Psy : Les horaires sont les horaires. C'est une décision qui touche toute la famille, donc... Grace, est-ce que tu veux commencer ?
Kevin : Cool, Raoul.
Grace : Je pense que si je pense de mauvaises choses, elles vont se réaliser.
Jackie : Oh, chérie. Tout le monde pense ça parfois.
Grace : Je ne veux pas leur dire.
Psy : Nous avons exploré l'éventualité de la médication.
Jackie : Vraiment, Grace ?
Psy : Est-ce que tu veux aider maman et papa à comprendre pourquoi tu veux faire ça?
Kevin : Personne ne dit non, chérie. Dis-nous juste de quoi il s'agit.
Grace : Je ne peux pas ralentir mes pensées. J'essaie de les arrêter. Je prie. J'ai un chapelet. Et même quand je dors j'ai un journal des rêves. Mais beaucoup d'entre eux sont des cauchemars. à propos d'animaux et de feu...
Jackie : Mais, chérie, les médicaments ne font pas toujours ce que tu penses qu'ils vont faire. Je ne suis pas psychiatre, mais...
Psy : je suis réticente à lui prescrire un antidépresseurs car même s'ils sont très efficaces pour traiter l'anxiété aiguë, ils sont essentiellement utilisés en cas de dépression. Et je... je ne... Je ne vois pas de composante dépressive chez Grace. Tu es d'accord?
Grace : Je ne suis pas triste.
Kevin : Ok, c'est bien.
Grace : Mais j'ai peur de recommencer à arracher mes cheveux. Je ne veux pas. J'aime mes cheveux. Je trouve que ça fait joli.
Psy : Il y a une chance avec des doses pédiatriques de Xanax Je voudrais laisser Grace traiter seule son anxiété pour lui donner un certain contrôle. Et contrairement aux antidépresseurs, elle n'a pas à en prendre tous les jours ce qui, je pense, est important.
Jackie : c'est vraiment ce que tu veux faire Grace ?
Grace : je veux seulement ne pas vous décevoir
Psy : j'ai quelques petites questions, et je voudrais les poser à tes parents.
Jackie : Ça va ?
Grace : hum hum
Grace sort.
Psy : Est ce que quelque chose à changer récemment dans votre foyer ? aucun stress supplémentaire ?
Kevin : non, non rien ne me vient à l'esprit
Jackie : Non le train-train habituel...
Eddie est en train de préparer une ordonnance lorsque Jackie entre.
Eddie : Salut. Ça va ?
Jackie : Je sors de chez la psychiatre de Grace. Elle m'a mis les tripes en l'air.
Eddie : Tu as besoin de quoi ? Qu'est-ce que je peux faire ?
Jackie : c'est pour ma gosse.. tu peux croire ça ?
Eddie : C'est difficile. C'est difficile.
Jackie : Oui. Elle nous a demandé devant le médecin si elle pouvait démarrer un traitement.. Qu'est-ce que je suis en train de faire ?
Eddie : C'est peut être juste pour un certain temps. Tu vois, juste pour lui éviter des moments difficiles.
Jackie : Eddie, regarde à qui tu parles
Eddie : Bon, c'est un faible dosage. C'est bon, non ? En fait, je suis.. Je suis débordé, là.
Jackie : C'est bon. ça peut attendre.
Eddie : Je ne suis même pas sûr d'avoir un si faible dosage. Tu ferais peut être mieux d'aller en pharmacie.
Jackie : Fais le quand tu pourras. Je reviendrai plus tard. Merci, Eddie.
Effervescence dans la salle d’attente lorsque Jackie arrive.
Zoey : Bienvenue aux Urgences. Quelqu'un va vous prendre service par service par groupes de trois. C'est un groupe de trois. Baissez d'un ton, les gens. J'espère que vous n'avez rien prévu pour le déjeuner. Vous deux vous êtes les suivants.
Jackie : Désolée je suis en retard. J'ai raté quelque chose? Mais qu'est-ce qu'elle fait ?
Zoey : Hey, téléphones éteints ! Suis le programme !
Sam : Vaccin contre la grippe. C'est le jour des médecins.
Jackie : Tous les jours c'est le jour des médecins. Elle doit être au ciel.
Sam : Attends d'avoir vu Thor.
Thor : Ah oui, Docteur Saqr de l’orthodontie. Ça veut dire faucon, n'est-ce pas ?
Dr Saqr : Aucune idée. Pouvez-vous juste...
Thor : Oh, bien sûr. Pas de place pour les mondanités. On m'a retiré mon appareil, aujourd'hui. Trois ans avec un appareil pour adultes. Vous pourriez au moins regarder. - Suivant.
Plus loin, Jackie, Coop et Kelly s’occupent d’un patient qui vient d’être admis.
Coop : Ouais, mais comparé à Bellevue ?
Kelly : Je dis juste que c'est autre chose, mec. C'est pas qu'il y a plus d'action, juste de la meilleure action. Plus de coups de feu, plus de passages à tabac.
Jackie : Il ne peut pas y avoir que des balles perdues et des appareils de réanimation.
Jackie : Vous voulez me dire ce qu'il s'est passé ?
Patient : Non, j'en ai pas envie maintenant. Je tenais l'enfant de 3 mois de mon voisin.
Jackie : Il n'y a rien de tel.
Patient : Ouais, enfin sauf qu'elle a tendu sa main et m'a griffé la cornée. L'enfant, je veux dire. Pas la mère. C'est pas une bonne action, hein ?
Coop : Je me suis réveillé avec ma copine. Je vais pas mentir, c'est magique.
Kelly : Ce sont des mots forts, Hoss.
Coop : Pris par les sentiments. Elle va mourir quand je vais lui demander.
Jackie : Moi oui. Que penses-tu d'un peu de percocet pour le patient? Je reviens dans une seconde.
Coop : C'est ce qu'on va faire.
Akalitus fait irruption à ce moment-là.
Akalitus : Une seconde. Kelly, remplace Jackie. Suivez-moi.
Kelly : Je prends.
Dans le bureau d’Akalitus.
Jackie : C'est comme un test d'urine au hasard ? S'il vous plait, dites moi que c'est au hasard.
Akalitus : Personne ne va fournir d'urine.
Jackie : Non, je.. c'est que.. Je comprends ça. Je veux juste savoir si je suis la seule à le faire.
Akalitus : Ne me poussez pas, Jackie.
Jackie : Vous m'amenez ici et me dites que je ne peux plus administrer de médicaments et vous attendez de moi que je ne vous pousse pas? Mais de quoi vous parlez ?
Akalitus : Les ressources humaines m'ont appelée. C'est tout ce que je vais dire.
Jackie : Ok, et dire quoi ?
Akalitus : Les Ressources Humaines ont une idée fixe. Ils ont l'impression que quelqu'un au service des urgences prend abusivement des narcotiques.
Jackie : Ok, donc c'est une décision des Ressources Humaines ?
Akalitus : Non, c'est ma décision.
Jackie : Pourquoi ?
Akalitus : Je ne veux pas que les Ressources Humaines lancent une véritable enquête parce que je n'aurais pas mon mot à dire dans ce cas. Je mène ça de la façon que je pense être la meilleure et j'espère que ça se dissipera. Je protège mon service. Je vous protège.
Jackie : Je n'ai pas besoin de votre protection. Vous dirigez un bateau qui coule, Gloria. Vous voulez me faire quitter le pont ? C'est la chose la plus stupide que j'ai jamais entendue.
Akalitus : Jackie, à un certain point ces divergences reflètent ma capacité à contrôler ce service.
Jackie : Ok, et pour Sam ? Tout ce dont il parle est d'être accro. Et Kelly. Vous ne savez foutrement rien sur ce type.
Akalitus : Cela dure depuis un long moment. bien avant qu'ils ne soient là. Et je me fais un devoir de vous dire que si un collègue a éveillé les soupçons sur un abus de narcotiques...
Jackie : Très bien, oui. Je sais ce que vous m'avez dit. Bordel de merde. C'est de ma réputation dont on parle. Est-ce que quelqu'un d'autre est au courant ?
Akalitus : Non. J'ai alerté la pharmacie, mais non. Aucun infirmier ne sait. Ni aucun médecin.
Jackie : J'ai une faveur.
Akalitus : Non.
Jackie : Non, je ne vais pas vous demandez de revenir sur votre décision, ok ? Vous allez faire ce que vous avez à faire. ne le dites juste à personne. J'ai besoin de maintenir au moins une façade de dignité en face de mes collègues, ok ? S'il vous plait. C'est important pour moi.
Akalitus : Bien. Ça reste entre nous. Mais gardez en tête que les gens parlent. Les gens savent.
Jackie : Je ne sais pas quoi dire à propos de ça. Je ne peux même pas imaginer comment quelqu'un dans cet hôpital pense.. Oh, attendez. Oui, je peux.
Jackie se lève pour sortir.
Akalitus : Jackie, laissez tomber. Jackie.
Jackie croise Eddie et Sam dans le couloir.
Eddie : Hey Jackie.
Jackie : Ne dis pas un mot.
Sam : C'était à propos de quoi ?
Eddie : On est lundi.
O’Hara et Zoey reçoivent une urgence.
Finch : Tout ce que j'ai dit c'est "vous avez une minute pour le lémur de Madagascar ?" Et une meute de mecs d'une fraternité m'a foncé dessus.
O’Hara : Très bien, pouvez-vous vous détendre et suivre mon doigt, M. Finch?
Finch : Je parierais qu'ils sont en train de demander aux gens de signer ma pétition, me donner des chambres de dortoir et de faux numéros. C'est de la merde.
Zoey : C'est carrément de la merde.
Jackie, courroucée, entre dans le box de consultation.
Jackie : Je te donne un bout d'information sur ma vie et tu cours le dire ? Quoi, tu pensais m'aider ?
O’Hara : Arrête ça.
Jackie : Personne ne peut être si stupide. Surtout pas toi. Mais putain qu'est-ce que tu pensais faire?
O’Hara : Pars. Sors d'ici maintenant.
Jackie : Ouais, commande moi dans mon propre trauma.
O’Hara : Bien, je vais vous faire monter au scanner, M. Finch. Je vous soupçonne d'avoir une fracture à la pommette.
Jackie sort en claquant la porte.
Zoey : Tu veux parler?
O’Hara : Reste en dehors de ça, Zoey.
Zoey : Je sais, mais..
O’Hara : T'es à des années lumières de là.
Zoey : Non je ne pense pas.
Finch : Plus de bagarre, Paix dans le monde.
Zoey : ça vient de Grease. Vous avez un lien. Médecins et infirmières, plus jamais comme chats et chiens. Je l'ai bloggé
O’Hara : Fais toi remplacer. Tout de suite!
Zoey sort en pleurant.
Zoey : Tu peux y aller..
Kelly : Tu vas bien ?
Zoey : Tu peux y aller et l'assister?
Kelly : Oui oui, mais.. Non non, c'est bon. Vas-y.
Thor : Juste comme ça, Jackie est sortie d'ici plus calme vue de l'extérieur, furax à l'intérieur comme je l'avais jamais vue et toi maintenant en larmes. J'aimais bien O'Hara. Mais après ça, plus tellement.
Zoey : Les mecs, elles se battent.
Sam : Je parie sur O'Hara.
Thor : C'est pas un bon placement.
Sam : Mec, avoir Jackie en colère contre toi c'est genre le sentiment le plus agressif au monde. Donc je me sens mal pour elle.
Coop : Pour qui tu te sens mal?
Zoey : O'Hara.
Coop : Pourquoi tu te sens mal pour O'Hara? Elle est médecin avec des chaussures fantastiques et une Towncar... et un accent... dossier classé.
Zoey : Jackie est fâchée contre elle.
Coop : Je me sens mal pour elle.
Thor : Je reste du côté de Jackie.
Zoey : Les mecs, vous savez même pas pourquoi elles se battent.
Coop : Aucune importance. Équipe d'O'Hara. Et c'est pas parce qu'elle est médecin. Les gens beaux doivent rester ensemble.
O’Hara sort et passe sans un mot, Lenny arrive en courant.
Lenny : Ok, promets-moi de ne pas rire.
Coop : Quoi de neuf?
Il repart et revient avec un enfant dont la tête est coincée dans le dossier d’une chaise. Cooper ne peut pas s’empêcher d’éclater de rire.
Lenny : C'est mon ami Dylan. Il a sa tête coincée dans sa chaise.
Dylan : C'est pas ma chaise.
Thor : Et voilà Cooper Duper.
Un docteur : c'est le "cooper" qui joue a fantasy league ? - Reprends-toi, mon pote.
Jackie a retrouvé O’Hara dans le couloir.
Jackie : Ce que tu as dit ou à qui tu l'as dit, tout ce que je sais, c'est qu’après 20 ans en tant qu’infirmière je ne peux plus distribuer de médicaments.
O’Hara : Assied toi et ferme la.. Si j'avais un quelconque intérêt à te faire virer, Je l'aurais fait depuis longtemps.
Jackie : C'est vrai ?
O’Hara : J'aurais dû le caser entre un nez qui saigne et des interventions, mais oui c'est vrai. Tu as piqué l'IRM d'un handicapé. Et avant que je puisse retrouver mon souffle, ton mari m'a entrainée dans un tourbillon de panique, car t'as fait du travail bâclé.
Jackie : Très bien.
O’Hara : Je ne parle pas de ça. car je n'aime pas en parler. Et je sais bien que si je commence à en parler, Tu irais si loin sous terre que personne entendrait ton cri à l'aide si un jour tu en as besoin. Ce que je te demande pour l'instant c'est le bénéfice du doute Je n'ai rien dit. On m'a posé des questions.
Jackie : Vraiment ?
O’Hara : Oui.
Jackie : C'est trop humiliant. D'un coup, je ne peux plus prescrire de médicaments. Tout le monde sait ce que ça signifie.
O’Hara : Reste en dehors. Je vais administrer ce que je prescris.
Jackie : Quelqu'un est allé aux R.H.
O’Hara : Allons-y, trouvons qui c'est et faisons les trembler, ok ?
Zoey passe la tête par la porte.
Zoey : Êtes vous toujours en train de vous battre ?
O’Hara : Oui.
Jackie : Effectivement.
Zoey : On a besoin de vous pour un patient. Dr. Cooper est inutile.
O’Hara : Oui, d'accord.
Jackie : Si Coop apprend çà, tue-moi .
O’Hara : Plus de pharmacie, et voilà Zoey !
Jackie : Oui, la pharmacie a été alertée. Oh mon Dieu, c'est pour ça qu'il n’a pas voulu m'aider.
O’Hara : Quoi ?
Jackie : Eddie. Ce matin pour Grace. Pas pour moi. Xanax.
O’Hara : Oh mon Dieu.
Jackie : Elle a 11 ans.
O’Hara et Kelly s’occupent de Dylan, dont le père arrive.
Kelly : Plus de vaseline?
O’Hara : dans un monde parfait, ça serait terminé avant que ton père n'arrive.
Jackie : Kelly, la 6 a besoin de morphine.
Kelly : Tu le veux ? Pas vraiment non.
O’Hara : Allez-y.
Le Père : Dylan.
Dylan : Salut, papa. Regarde ce que j'ai fait.
Le Père : Que traverse l'esprit d'un gosse de 11 ans ?
Jackie : J'aimerais savoir.
Coop est installé dans le bureau d’Akalitus, il l’attend en écoutant l’émetteur qui diffuse des bruits apaisants. Akalitus entre.
Akalitus : Non.
Coop : Gloria. Temple zen ?
Akalitus : Pluie tropicale. Vas t-en.
As-tu entendu la grande nouvelle ?
Akalitus : Thor a enlevé ses bretelles. Je sais tout.
Coop : Non. Je vais me marier. Pourquoi les gens ne parlent-ils jamais de cela ? Je me disais…
Akalitus : Mauvaise idée.
Coop : Je veux réserver la chapelle.
Akalitus : Je ne suis pas organisateur de soirée. Je ne prends pas de réservation, Dr Cooper.
Coop : Mais c'est mon mariage. Peut-être pour mon anniversaire. Oui pour mon anniversaire. Cela signifie que la date n'est pas flexible. Allez, Gloria. Cet endroit c'est toute ma vie. Et la chapelle, avec les vitraux colorés. Les petites bougies, Les mannequins
Akalitus : Il n'y a pas de mannequins. Ce sont des statues et elles ne sont plus là.
Coop : Comment ça elles ne sont plus là ?
Akalitus : Elles ont disparu depuis des semaines.
Coop : Eh bien, on doit les retrouver. C'est mon anniversaire de mariage.
Akalitus : On ne peut pas. Elles sont retenues à Staten Island.
Coop : Retenues? Contre une rançon ?
Akalitus : En effet, oui. Contre une rançon. Exactement. Enculés.
Coop : Parce que je vais payer. L'argent du football va arriver.
Akalitus : Laisse-moi passer quelques appels. Tu es sûr de ça ?
Coop : Anniversaire de mariage. (rires) Coop' style ! Le ciel est la seule limite. Les gens vont flipper.
Kelly donne ses médicaments à Finch.
Finch : Un lémurien de Madagascar.
Kelly : Petits yeux jaunes, rayures.
Zoey : Des petits ratons-laveurs.
Finch : Les ratons laveurs sont cools mais il se débrouillent. Ils sont forts. Pas les lémuriens. Ils ont besoin de renfort.
Kelly : c'est un bon combat. Continue.
Finch : Merci, mec.
Zoey : Je dois dire que je ne sais pas grand-chose sur les lémuriens.
Finch : Ils ont des petits cerveaux. Zoey : c'est pourquoi ils sont menacés. Tout petit cerveau.
Finch : C'est ça ou l'industrialisation, avec la déforestation et le papier.
Zoey : Je déteste le monde industrialisé. J'ai aussi un kindle. Tu as déjà vu un lémur, Tu sais, en personne ?
Finch : Non.
Zoey : Et maintenant tu risques ta vie.
Thor continue à vacciner les médecins.
Thor : Hoss de la radiologie. C'est moi, Thor, de Cooper Duper.
Coop : Thor tu veux venir trouver des alliances avec moi après le taf ?
Thor : Seulement si Jackie n'a pas besoin de moi pour le moral. O'Hara est le pire.
Sam : Et une voix de plus pour Jackie, prends çà !
Jackie : Arrête de parler de moi.
Un médecin : Sérieux, Hoss, tu perds ton fric pour ces clowns ?
Coop : Des clowns géniaux. Amenez-vous !
Thor : Relevez vos manches. Ça peut un peu piquer. Enfin beaucoup.
Lenny arrive et réclame Zoey.
Lenny : Où est mon Boo ?
Kelly : Elle passe du bon temps. Juste derrière toi.
Jackie : Tu flirtes, Zoey ?
Zoey : Non !
Lenny entre dans le box, Zoey est assise à côté de Finch.
Finch : Elle flirte pas, mec.
Zoey : Même pas un peu. Lenny, je voudrais que tu rencontres Kyle.
Lenny : Quoi de neuf ?
Zoey : Kyle est l'avocat des lémuriens.
Finch : J'ai récolté des signatures pour arrêter la déforestation. Je suis plus anti-business que pro-lémurien.
Lenny : Emmerdons les lémuriens. Ils pourront gérer les bulldozers.
Zoey : Lenny.
Finch : Redis ça encore et je te casse les dents.
Lenny : Combats pour ce que tu aimes, mec. On se voit après le travail ?
Avant de partir, Lenny vient embrasser Zoey.
Zoey : Petit-ami.
Dans son bureau, Akalitus est au téléphone. O’Hara entre.
Akalitus : Je ne vous demande pas de rendre les statues. - Presque fini. Assieds-toi. - Ecoutez-moi, mon père, vous collectez des fonds. Je collecte des fonds. J'aime penser que les œuvres de charité sont ouvertes aux généreuses donations en échange du retour des statues. Je vais voir ce que je peux faire. - 7000 $, il a perdu la tête ! Ils les veulent sûrement en petites factures. Comment puis-je t’aider ?
O’Hara : Ce... cette histoire avec Jackie.
Akalitus : Hors des limites.
O’Hara : Je le pensais aussi.
Akalitus : Tout ça n'a rien à voir avec toi, si jamais ça te tracasse.
O’Hara : Je ne m'inquiète pas. Tu essaies de racheter tes statues ?
Akalitus : Je les veux pour la chapelle. Coop les veut pour son mariage. C'est du gagnant, gagnant.
O’Hara : Si tu es à court, je serai heureuse de t'aider.
Akalitus : Je préfère escroquer Coop.
En sortant de chez Akalitus, O’Hara entre chez Coop.
O’Hara : Tu ne travailles pas vraiment, si ? T'es sur facebook, skype ou quelque chose ?
Coop : Je lis quelque chose sur les verrues. Dégueu.
O’Hara : Je peux ? Génial pour le mariage.
Coop : Je croise les doigts.
O’Hara : Je croise les doigts. Je me demandais.
O’Hara s’approche et s’assoit sur le bureau.
O’Hara : Toi et moi on travaille ensemble depuis, cinq, six ans ? Te voilà sur le point de passer la bague au doigt à quelqu'un, Et tu ne m'as jamais demandé de sortir avec toi. Pas une fois. Jamais tu n'as tenté d'approche. Jamais voulu essayer, hein ?
Coop : Moi ? - Non, non ! Je veux bien. On peut essayer maintenant. C'est pas officiel. J’ai encore rien demandé. J'ai toujours pensé que tu dirais non.
O’Hara : Mais t'as pas demandé. Comment tu le savais ?
Coop : Je demande. Allons-y.
O’Hara : Ce n'est pas bien si je te le soutire.
Coop : Tu ne soutires rien du tout. Qui le fait ? Personne. Tu vois ? Regarde... Vous veux un rencard ?
O’Hara : Non, merci. Non, surement pas. Mon dieu, non. Jamais.
Coop : Pourquoi tu me demandes de t'inviter si la réponse est non ?
O’Hara : L'égo, c'est l'égo, mon pote.
Coop : C'est du Latin ?
O’Hara : Contente pour toi. Tous mes vœux !
Elle sort après l’avoir embrassé. Puis elle retrouve Jackie au téléphone avec Kevin.
Jackie : Je comprends, Kev.
J'ai juste pensé, qu'après ce matin, ça serait sympa de diner en tant que famille.
Kevin : Je sais, bébé, mais on pourra faire un petit-déjeuner sympa.
Jackie : Bah, je finis plus tôt aujourd'hui. Donc, je te verrai ou je ne te verrai pas. Kevin, j'ai besoin de savoir que tu me soutiens.
Kevin : C'est le cas. C'est qu'un diner, d'accord ? Sully restera de 21h à 2h. Je rentrerai pour 21h30 - 22h.
Jackie : D'accord. Fais ce que tu as à faire et rentre, d'accord ? Je t'aime.
Kevin : Je t'aime. Salut.
O’Hara : On prend l'air ?
Jackie : Oui, s'il te plait.
Jackie : Qu'en penses-tu ? Les nausées et la transpiration sont enfin parties. Ça fait une semaine que je n'ai rien pris.
O’Hara : Tu plaisantes ?
Jackie : Non. Absolument. Ma fille qui est sous traitement, Akalitus qui m'a bannie des médocs. Et mon putain de mari qui me supplie d'avoir du temps libre ne sera même pas là quand je rentrerai à la maison, alors pourquoi je fais ça ?
O’Hara : Parce que tu es fantastique.
Jackie : Pensée humoristique ? N'est-ce pas ?
O’Hara : Tu veux de l'ironie ? Normalement, je le dirais à personne, mais comme tu viens de me faire de sacrés aveux... Alors voilà... Je suis entrée dans le bureau de Coop, et je lui ai dit que ça me démolissait de savoir qu'il allait se marier, triste qu'il m'ait jamais demandé de sortir avec lui.
Jackie : Tu plaisantais, pas vrai ?
O’Hara : J'étais sérieuse. Ensuite, je l'ai embrassé.
Jackie : Non !
O’Hara : Si! Je l'ai embrassé et lui ai souhaité le meilleur. Et après... Le charme s'est rompu.
Jackie : Le charme s'est rompu. Dieu merci, le charme s'est envolé. Car je ne sais pas si nous aurions pu rester amies.
O’Hara : Pour être claire, Coop est la limite à pas franchir ?
Jackie : Ouais. Je crois qu'il l'est.
Elles rentrent à l’hôpital. Eddie vient à leur rencontre.
Eddie : Jackie. Je suis désolé. C'est mon boulot.
Jackie : J'ai compris.
O’Hara lit l’ordonnance.
O’Hara : Ce sont de petits médicaments à une dose incroyablement faible. Avec sa tolérance, elle ne pourrait pas être défoncée, même si elle le voulait. Désolée, mais c'est vrai.
Jackie : Je file.
Plus tard, O’Hara vient rejoindre Jackie à la chapelle et lui donne une boite de médicaments.
Jackie : Merci.
C’est au tour de kelly de venir voir jackie.
Jackie : Tu viens ou tu pars ?
Kelly : Je m'en vais.
Jackie : Tu peux me couvrir ? J'aimerais finir plus tôt et diner avec mes enfants.
Kelly : Bien sûr, si ça te facilite la vie, d'accord.
Le soir, dans la chambre de Jackie, Grace et Jackie discutent.
Grace : Combien de temps avant de le ressentir ?
Jackie : Je ne sais pas, bébé. Ca varie d'une personne à l'autre. Tu n'as jamais rien pris. Alors ça ne sera pas long. Comment tu te sens en ce moment ?
Grace : C'est comme... C'est comme avoir 10 idées toutes en même temps. Peut-être ne devrais-je pas les avoir. Je pourrais dire "stop", les affronter et voir si je veux les réaliser ou pas. Je ne pense pas qu'elles s'en iront, mais ... Si je ne veux pas y penser, je n'ai pas à le faire.
Jackie : Non, c'est vrai.
Grace : Mon cœur... ralentit. Je ne suis pas sûre. Mais ça va. C'est juste pour l'instant.