Prédédemment
Kevin : On pourrait déjeuner ensemble.
Jackie : On peut reporter ?
Kevin : On reporte beaucoup ces derniers temps.
Jackie : Eddie, mon dos me torture.
Eddie : Pour la douleur.
Eddie : On est dans les temps ?
Jackie : C'est bon. Reste concentré.
O’Hara : Famille à la maison, amant au boulot. À l'heure pour voir ton mari. Impressionnant.
Jackie : C'est qui, la plus chanceuse ?
Eddie : C'est toi qui mènes la danse. "Eddie, J'ai mal au dos."
Jackie : Garde tes cachets. J'ai besoin de rien.
Akalitus : Je vous présente Sam.
Jackie : Je l'ai viré parce qu'il se shootait aux benzos. C'est pas une bonne idée d'engager un toxico.
Akalitus : Ex.
Sam : Que dit le règlement ?
Jackie : T'inquiète pas, je m'en occupe.
Sam : Quelle hargne !
Jackie : Tu veux te faire botter le cul ?
Grace : Je te donne un dollar si tu vas pas travailler.
Jackie : Je dois être à ses côtés.
Kevin : Laisse-moi m'en occuper. Je gère.
Eddie : Eddie, je suis un ami de Kevin.
Eddie : Tu me mens encore, je lui dis tout.
Jackie : Eddie me filait de l'oxycodone. Quand ça devenait insupportable.
O’Hara : Percocet ?
Jackie : Je veux bien.
Zoey : Lenny craque pour moi. Le cœur a ses raisons.
Sam : Tu t'es tapé ma nana.
Coop : C'est vrai, mon ami.
Jackie : Il est bourré. Il faut le garder éveillé.
Sam : Pourquoi tu m'aides ?
O’Hara : J'adorerais pouvoir financer les études de tes filles. Prends le fric. Qu'elles fassent des études.
Kevin : Promets-moi qu'on ne prendra pas cet argent.
Jackie : D'accord, c'est promis.
O’Hara : Tu as vu ta nouvelle école ?
Grace : Je change d'école ?
Jackie : Fais pas ça. Sérieux, Kevin.
Grace : Papa, où tu vas ?
Jackie : Eddie, mon monde s'écroule.
Eddie : Ça va aller ?
Jackie : Tu me connais. Quand on te connaît, on sait qu'on te connaît pas.
O’Hara : Elle s'est plainte de son dos ?
Kevin : Il faut pas la croire.
Radiologue : J'ignore qui a passé cette IRM, mais c'est pas elle.
--------------- Saison 3 -----------
Jackie rentre chez elle, Kevin et O’Hara l’attendent dans la cuisine.
Kevin : T'es accro aux médicaments.
O’Hara : Tout va bien.
Jackie : Tu sais pas de quoi tu parles. Vous êtes pathétiques.
Jackie monte s’enfermer dans la salle de bains. Elle trouve le médicament qu’elle a caché, après l’avoir pris, elle est plus calme. Elle se regarde dans la glace.
Je m'appelle Jackie. Je suis accro aux médocs. Allez vous faire voir.
Jackie fouille nerveusement dans la pharmacie, elle remplit un sac à linge de tous les médicaments. puis elle redescend.
Jackie : Vous êtes où, bordel ? Elle est partie ?
Kevin : Tu l'as si bien reçue.
Jackie : O'Hara ? Vraiment ? T'avais besoin de renfort ?
Kevin : Il s'agit pas de moi.
Jackie vide le sac des médicaments aux pieds de kevin.
Jackie : Regarde ces trucs. Des rasoirs, des myorelaxants. La moitié de ces trucs sont exigés par l'école. Les gouttes auriculaires de Grace, 110 dollars. Sauf si on prend le générique. Et je refuse. C'est de ça qu'il s'agit.
Kevin : Je ne parle pas de gouttes pour les oreilles.
Jackie : De l'Ambien, du Vicodin. Je ne dors pas. Mon corps me lâche. Tu veux quoi ? Bon sang ! Appelle les flics ! Où sont les filles ?
Kevin : Elles vont bien. Je n'ai pas de secrets.
Jackie : Moi non plus.
Kevin : Et la carte de crédit ?
Jackie : Compte séparé, pas secret. Depuis quand je dois justifier mes dépenses ? On n'a jamais fait ça. Qui achète tes rasoirs ?
Kevin : Ça justifie la boîte postale ?
Jackie : Tiens. Prends la putain de clé.
Kevin : Réponds. Pourquoi cette boîte postale ? Oublie. Je te croirai pas et peu importe.
Jackie : En effet, parce que j'approvisionne la maison. C'est mon boulot, tu sais pas gérer l'argent. Et quel message reçoit Fi ? "Désolée, Grace compte plus que toi." "On peut payer son école, mais pas la tienne." Trouve l'argent. J'aurais pas dû avoir à supplier. Et sûrement pas à mentir. C'est ta fille. Maintenant, tu t'achèteras tes rasoirs. Je vais chercher mes gosses.
Jackie attend ses filles dans la voiture. Grace et Fiona sortent de la maison et entrent dans la voiture.
Jackie : Coucou, vous deux. C'était bien ? Vous avez mangé quoi ?
Grace : Du bacon et des gâteaux.
Fiona : Et le petit ami de tante Tunie est pilote.
Akalitus colle une affiche sur le mur :
« DÉFENSE D'EMBRASSER LES STATUES - LA PEINTURE AU PLOMB TUE »
Jackie : Vous m'accordez une minute ?
Dans le bureau d’Akalitus.
Jackie : Je ne fais qu'anticiper. Ne vous inquiétez pas.
Akalitus : Trop tard.
Jackie : Rassurez-vous. Je fais ce boulot depuis 20 ans, mon corps me lâche.
Le téléphone sonne, Akalitus raccroche.
Akalitus : On anticipe quoi ?
Jackie : J'ai commencé à prendre des antidouleurs. Juste quelques mois, mais c'est fini.
Le téléphone sonne à nouveau, Akalitus raccroche encore.
Akalitus : Un rapport avec le Pill-O-Matix ?
Jackie : Non, absolument pas, rien à voir. Mon mari a vu les notes de pharmacie, c'est tout. Mais il a appelé O'Hara.
Akalitus : Ce n'est pas bon.
Jackie : Non, et pour personne. Ça va, mais il n’aurait pas dû l'appeler. Dans sa famille, il y a des drogués. De vrais camés au bout du rouleau. Elle a dramatisé. Mon mari s'en veut. Il n’avait pas anticipé sa réaction.
Lorsque le téléphone se remet à sonner, Akalitus débranche le fil, sous le regard interloqué de Jackie.
Akalitus : Qu'attendez-vous de moi ?
Jackie : Elle viendra peut-être vous voir. Si c'est le cas, écoutez-la avec circonspection.
Akalitus : Respecte ta sœur et la source.
Jackie : Pas sûre d'avoir compris, mais oui.
Akalitus : Jackie, si un collègue évoque la possibilité d'une dépendance médicamenteuse, la loi m'oblige à en informer les ressources humaines. C'est comme ça. Arrangez ça.
Jackie : Compris.
Coop fait irruption dans le bureau.
Akalitus : On frappe.
Coop : Je bosse pas avec Sam. Il m'a frappé. Zoey et l'autre... Bref, ils sont aux admissions, je veux Jackie.
Jackie : Allons-y.
Jackie se lève et sort à la suite de Coop. O’Hara entre par une autre porte.
Akalitus s’apprête à rebrancher son téléphone.
O’Hara : Je peux ?
D’un air résigné, Akalitus relâche le fil du téléphone.
Aux urgences, un petit garçon s’est enfoncé le manche d’un petit miroir dans une narine.
La mère : Il voulait voir son cerveau.
Jackie : Je parie que tu as cinq ans. Je m'appelle Jackie. Et toi, c'est Peter ?
Coop : C'est bien enfoncé, bonhomme. Une Mustang, sympa.
Peter : Et toi, ton nez ?
Coop : Mon pote Sam ne voulait pas partager. Je vais tirer dessus. Ça va aller. Ça vient pas. C'est logé dans le sinus. Une radio et on appelle l'ORL, c'est plus prudent.
Zoey passe la tête par la porte.
Zoey : Tu voulais voir ton cerveau ? Je l'ai fait aussi.
Coop : Trouvez des chaussons chirurgicaux.
La mère : Vous plaisantez. Vous l'opérez ?
Coop : Grands dieux, non. J'ai des chaussures neuves. Je ne veux pas les abîmer le premier jour.
Jackie : Tu sais quoi ? Je le vois presque. On dirait un cerveau très intelligent. Vous êtes pressés ? Bougez pas.
(à Coop) : Demandez un scanner.
Coop : La radio suffit.
Jackie : Il voulait voir son cerveau. Montrez-le-lui.
Coop : Utiliser mes pouvoirs. Plutôt tentant. Ça me plaît beaucoup. - Chef, j'ai une super idée.
Dans le bureau d’Akalitus
O’Hara : Je me suis forgé un personnage froid et distant pour éviter ça. En fait, c'est ma nature. Et là, je me retrouve au milieu d'une histoire privée entre Jackie et son mari.
Akalitus : Ça vous déplaît.
O’Hara : Voilà. Je préférerais qu'on n'ait pas les mêmes horaires.
Akalitus : Après 20 ans de service, Jackie peut choisir ses horaires. C'est un des rares avantages offerts aux infirmières.
O’Hara : Je dois changer les miens ?
Akalitus : Si ça vous tient à cœur, oui. Il a raison de s'inquiéter ?
O’Hara : Qui ça ?
Akalitus : Vous savez qui. Il vous a appelée.
O’Hara : Je vous tiendrai au courant, pour les horaires.
O’Hara remarque un article sur le journal posé sur le bureau.
O’Hara : La première dame... Fabuleuse, non ?
Akalitus : Absolument.
Thor apporte un en-cas à Sam.
Thor : Tiens. Des minérau et des acides gras insaturés. Contre la gueule de bois.
Sam : Merci de ne pas m'avoir balancé. Je suis à l'épreuve.
Zoey saute de joie en souriant. Elle s’approche de Jackie.
Thor : Regarde ça.
Jackie : Bon sang, quoi ?
Zoey : J'ai couché avec Lenny. (à Sam et Thor) Vous êtes coincés. C'est tout. En plus, j'ai un scoop : il est maniaque. J'aurais pas cru ça. Je suis plutôt du genre à tout laisser traîner. Cool comme une gazelle. Une gazelle comblée et très sexy qui vient de chavirer et veut une cigarette.
Sam lui fait les gros yeux, Akalitus vient d’arriver derrière Zoey.
Zoey : Je me tairai pas.
Elle se tourne et se heurte à Akalitus.
Zoey : Prenez sur vous, madame.
Akalitus : Bien sûr. Écoutez tous. North General, fini. Saint-Vincent, fini. Lenox Hill, sur un siège éjectable. Les hôpitaux ferment, mais il y aura toujours des malades et des blessés. Jackie, venez ici. Avec ces fermetures, on nous enverra les ambulances. Il y aura plus d'admissions et moins d'assurés. C'est vraiment la crise. Mais il y a une lueur d'espoir, même si ce n'est que pour moi. Tous ces infirmiers au chômage. Dix ans, vingt ans d'expérience. Je peux les engager pour une bouchée de pain. Donc...
Jackie : Pigé. J'ai un patient qui a bu un litre de savon. Je dois m'en occuper.
Akalitus : Personne n'est dispensé. Vous devez tous être efficaces. Vous ferez les heures prévues dans votre contrat. Et les mises à l'épreuve seront rigoureusement respectées. Des têtes vont tomber.
Akalitus s’en va. Sam s’approche de Jackie.
Sam : Si on apprend que j'ai déconné...
Jackie : Je tiens une épée de Damoclès au-dessus de ta tête. Je la garde.
Une urgence arrive.
Ambulancier : Homme de 20 ans. On l'a trouvé écrasé sous plus d'une tonne de cartons.
Son père, M. Finn, l’accompagne.
Finn : Ça ira, Tommy.
O’Hara : Vous m'entendez ?
Finn : Je savais pas où il était, j'ai cru qu'il dormait. Je suis un imbécile. Ses yeux bougent. C'est bon signe.
Jackie : Il est en état de choc.
Finn : La bibliothèque, celle qui va fermer. On préparait les cartons pour les déménager à Kips Bay. J'ai cru qu'il dormait.
Devant l’entrée, Finn fume en attendant des nouvelles de son fils. Jackie s’avance.
Jackie : M. Finn ?
Finn : Je voulais... Il n'a rien de cassé. Il ne s'est pas brisé la nuque.
Jackie : Le problème, c'est le temps qu'il a passé sous les cartons. Dès qu'on l'en a sorti, des toxines ont envahi son sang. On n'a pas commencé la dialyse, mais...
Finn : Pour quoi ?
Jackie : Insuffisance rénale. On l'emmène au bloc pour arrêter l'hémorragie.
Finn : Je suis un imbécile. Je dois appeler sa mère ?
Jackie : Il faut que j'y retourne.
O’Hara : On va vous mettre sous respirateur. Vous m'entendez ?
Jackie (au patient): Votre mère arrive. Tout va bien se passer.
Les appareils de surveillance se mettent à sonner.
Thor : Insuffisance respiratoire.
Jackie : Je vois bien.
O’Hara : Et maintenant, le cœur. Un instant. Il n'y a plus rien à faire. C'est fini.
L’affiche d’Akalitus a été taguée.
« DÉFENSE DE NOURRIR LES STATUES »
Jackie a amené M. Finn à la chapelle.
Finn : C'était déjà "Finn et fils" avant sa naissance.
Jackie : C'est vrai.
Finn : Il va mourir avant qu'elle arrive ?
Jackie : On le maintient en vie.
Finn : Elle va me tuer. Ça a duré une heure et demie. Peut-être deux. Je trimballais mes cartons, furax, et je me demandais : "Où est-il ?" "Il dort ?" "Il drague ?" Un autre, je l'aurais viré. Mais c'est mon fils. Il ne dort pas. Il ne drague pas. Il est coincé sous deux tonnes de livres. C'est mon fils. Il a préparé mon déjeuner. Vous avez faim ? Non, merci.
Il coupe son sandwich en deux et en donne un morceau à Jackie.
Finn : Tenez. Vous avez des enfants ?
Kevin est allé inscrire Fiona dans l’école de Grace.
Directrice : Vous l'inscrivez maintenant ?
Kevin : Ça pose problème ?
Directrice : Mais d'habitude, on reçoit les deux parents.
Kevin : C'est déjà fait. À l'inscription de Grace. Il y a bien une remise deuxième enfant ?
Directrice : Nous aimerions parler à votre femme.
Kevin : Elle n'a pas le temps. Infirmière, elle travaille sans cesse. Voyez avec moi concernant les filles, désormais.
Directrice : Mais votre femme...
Kevin : Quoi, ma sœur ? Quoi, ma femme ? Faisons ainsi. Je paie la moitié immédiatement.
Directrice : Il y a une remise supplémentaire si vous payez le tout.
Kevin : La moitié. Je paie la moitié. Partagez sur ces trois cartes. En cas d'urgence, c'est moi qu'il faudra contacter.
Jackie s’est isolée dans la pièce derrière la pharmacie. Elle s’est préparé deux lignes.
En sortant, elle croise Eddie qui entre.
Eddie : Tu fais quoi ?
Jackie : Où est le sparadrap ?
Eddie (en montrant son repas) : Japonais ? On devrait peut-être pas déjeuner ensemble.
Jackie : C'est vrai.
Cooper entre dans la pharmacie.
Coop : Super, vous êtes là.
Eddie : En fait, Jackie allait partir.
Coop : Regardez. Devinez leur prix. Allez, une estimation.
Jackie : Sûrement pas.
A la réception, Thor et Sam discutent.
Sam : Je me rappelle que j'étais vraiment défoncé. Et t'as fait des claquettes avec Jackie ?
Thor : C'est exact.
Sam : Pourquoi ?
Thor : Pour te punir.
Zoey : Attention !
Thor : Tu viens vraiment d'imiter Calamity Jane ?
Zoey : Pourquoi tu veux rien savoir du moment coquin avec Lenny ?
Thor : Parce que t'appelles ça le moment coquin.
Zoey : Il est plus oral que tu crois. Sam, les piercings masculins procurent quelles sensations ?
Sam : Aux boules ?
Thor : Arrête.
Zoey : Au manche.
Thor : J'aurais dû te laisser crever.
Kevin entre et se présente au guichet.*
Zoey : Vous désirez ?
Kevin : Je viens voir Jackie Peyton.
Zoey : Et vous êtes ?
Kevin : Son mari.
Zoey : Elle n'est pas mariée.
Kevin : Si.
Zoey : Seriez-vous prêts, peut-être, à me montrer une pièce d'identité, peut-être ?
Thor : Très photogénique.
Dans la pharmacie.
Jackie : 17 dollars.
Coop : Plus, beaucoup plus.
Eddie : 10 000 dollars.
Coop : Vous n'essayez même pas.
Zoey entre.
Zoey : Ton mari est ici.
Coop : Le coup bas ! Personne n'a voulu de toi non plus.
Eddie : Jackie est mariée, abruti.
Jackie passe sa bague à son doigt et se précipite vers la porte.
Coop : C'est vrai ? T'es mariée ?
Eddie : Putain !
Coop : Je viens de comprendre un truc de fou. Bien sûr. Elle craquait pour moi.
Zoey : Pour Eddie.
Eddie : Zoe !
Zoey : Quoi ? C'est vrai. Elle ne doit pas se taper n'importe qui.
Coop : Mec !
Zoey : Je peux me tromper. Et le mari, très séduisant.
Coop : La femme d'un frère. Pas cool, Monsieur.
Sam entre à son tour dans la pharmacie, il fait un doigt d’honneur à Coop.
Eddie : T'as baisé la nana de Sam.
Zoey : C'est un désastre. Je m'en vais.
Zoey retourne à la réception, à côté de Thor. Ils regardent Jackie et Kevin qui discutent plus loin.
Thor : Je comprends pourquoi elle le cache. Tu lis sur les lèvres ?
Zoey : Zut, c'est personnel.
Jackie : Parle moins fort.
Kevin : J'ai dû prouver mon identité. Personne ne sait que t'es mariée. Bon Dieu !
Jackie : Qui, Zoey ? C'est son premier jour. Comment elle le saurait ?
Kevin : J'ai payé 2 000 dollars pour l'école de Fiona. Je paierai chaque centime moi-même. Elle commence lundi.
Jackie : Tu lui as dit ?
Kevin : Faut qu'on parle. Maintenant.
Jackie part aider un enfant, Kevin, déçu, s’en va.
L’affiche d’Akalitus a été à nouveau taguée :
« DÉFENSE DE NOURRIR THOR »
Jackie s’est isolée dans la chapelle. O’Hara entre. Jackie vient s’asseoir derrière elle, O’Hara se lève et ressort.
Jackie : Dure journée.
O’Hara : Tu m'as brisé le cœur.
Coop montre son scanner à Peter qui n’a pas l’air intéressé.
Coop : T'as vu ça ?
Jackie : Je peux essayer ?
Coop : Il n’est pas bon public.
Jackie : Regarde ce truc. Ça alors ! Tu vois cette zone, là-bas ? C'est ta curiosité. Très développée. Tu peux en être fier. Cette zone, là, c'est pour ça que tout le monde t'aime. Toute ta coolitude y est stockée. Et là, en bas, c'est ce qu'on appelle le bon sens. Jeune homme, tu vas devenir très intelligent. Tu sauras faire avec ?
Peter : Oui
Jackie : T'en es sûr ?
Coop : C'était génial.
Jackie : Ravie de t'avoir rencontré, Pete.
A la réception, O’Hara finit de remplir un dossier.
O’Hara : (avant de partir) Vous surveiller ne fait pas partie de mon boulot.
Jackie : Quoi ?
Zoey : Bizarre. Je lui ai demandé où tu étais, elle m'a envoyée bouler.
Jackie : Elle a perdu un proche.
Zoey : T'étais présente ?
Zoey prend Jackie dans ses bras pour lui faire un câlin.
Dans le couloir, Thor a modifié l’affiche d’Akalitus :
JE VOUS EMMERDE ! AMITIÉS, THOR
Jackie et ses filles sont dans des gradins, pour soutenir Kevin qui dispute un match de base ball.
Fiona : Des hot-dogs ! Papa frappe.
Jackie : Vas-y, Kevin !
Grace : C'est du Coca ou du Pepsi ?
Jackie : Comme tu veux. (à sa voisine) Vous cherchez un truc ?
La voisine : Mon dernier Percocet.
Jackie : Il est là.
La voisine : Pour mon cou.
Jackie : Cette merde vous tuera.
Grace et Fiona : Papa !